Le rêve secret de Benjamin Deceuninck ? Présenter la finale de l’Euro 2016 depuis Paris !
Si les Diables Rouges vont en finale de l’Euro 2016, la RTBF pourrait proposer un plateau, en direct du Stade de France.
Après la déroute italienne, les Diables Rouges retrouvent des couleurs (écarlates) grâce à une victoire contre l’Eire. Les huitièmes de finales ne sont plus qu’à quelques foulées de crampons pour la Belgique. De derniers du classement du Groupe E, notre équipe nationale est à l’heure actuelle deuxième, avec une large option sur une qualification.
Malgré la déconvenue de lundi dernier, Benjamin Deceuninck n’a jamais revu sa copie, et il persiste : la finale est à la portée des Diables Rouges. Et si le journaliste voit juste, il pourrait présenter le dernier «Blanc, Bleu, Mag», le dimanche 10 juillet prochain, depuis le Stade de France, à Paris. «C’est possible que nous allions sur place mais c’est encore en discussion budgétaire», lâche-t-il. «Et puis si la Belgique est en finale, on dépassera certainement le créneau prévu. Mon rêve, ce serait de faire une émission, autour des Diables, du JT de 13 Heures, jusque la finale à 21h » Et on ne doute pas que l’audience sera au rendez-vous…
Du côté de la direction des sports de la RTBF, on ne dirait pas non à un direct parisien. Et techniquement, ce serait même possible. «Eleven, l’agence qui gère les droits, et la société de production de l’Euro 2016, mettent en place des structures sur lesquelles, nous pouvons choisir « à la carte » durant tout l’Euro», explique Michel Lecomte. «Au fur et à mesure de la compétition, des pays disparaissent. Et si une grande nation comme l’Allemagne ou l’Italie rentre, le déploiement TV sur place suit. Le producteur aide au maximum les pays restants, et des services sont disponibles. Ils sont payants, évidemment, mais on se positionnerait le moment venu.»
Le directeur précise que la RTBF a fait le choix aussi d’être proche des supporters qui ne se déplacent pas. «Et il ne faut pas que l’on rate l’Euro, de ce point de vue-là aussi !», conclut-il.
De son côté, Benjamin Deceuninck n’aurait-il pas envie de suivre la compétition sur place plutôt qu’être toujours en studio, à Reyers ? «Ce serait indécent de refuser de présenter un tel plateau autour du football pendant le mois de la compétition», ajoute le présentateur. «Et quand les Diables participent, ça change tout dans l’atmosphère au pays. Être en contact avec les gens qui vivent les exploits des Diables, ici, j’aime assez bien.» Et puis, avec une bonne partie de la rédaction en France, Benjamin a carte blanche pour son magazine. «Animer une antenne de 8 heures par jour, avec des consultants et des chroniqueurs, c’est un boulot sympa. C’est du plaisir que je prends. Ce sont des choix. Mais je n’ai jamais caché que j’aimerais bien commenter quelques matches aussi.»
Pierre Bertinchamps
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