Le mystère «Âge de glace» à résoudre sur Arte !
C’est un véritable thriller préhistorique. Une enquête qui nous mène entre 110.000 et 12.000 ans en arrière. La planète connait huit périodes glaciaires. Des espèces animales disparaissent… La faute à quoi ? Ou à qui ? Et si l’homme était responsable de la disparition des mammouths ? Samedi à 20h50, le documentaire « L’Aventure humaine », consacré à cette énigme de l’ère glacière, tente de répondre à ces questions.
L’enfer blanc
Durant ces périodes, l’orbite de la Terre change et l’exposition aux rayons du soleil diminue. «Une calotte glaciaire se forme dans l’hémisphère nord, des icebergs se détachent, modifient les courants océaniques», explique le magazine Futura Planète. «Le niveau des mers baisse de 120 mètres à certains endroits. L’Europe du Nord est recouverte d’une couche de glace de plusieurs kilomètres d’épaisseur», décrit encore Jean-Marc Jancovici, ingénieur et éditeur d’un site de vulgarisation sur les variations climatiques.
Ce n’est pas que les températures soient extraordinairement plus basses qu’à l’heure actuelle (5 °C de moins en moyenne), mais le résultat est là.
S’adapter ou disparaître
Dans cet univers hostile, les espèces animales réagissent de trois manières : «Certaines modifient leurs répartitions géographiques de façon à suivre leurs habitats optimaux, même dans des zones non familières ; d’autres s’adaptent à ces changements (climatiques) ; enfin, quand ces deux options échouent, les espèces s’éteignent», résume le site «Pour la science».
Et si le changement de climat avait eu un complice pour commettre son forfait ? Cro-Magnon. C’est une théorie que développent depuis peu des paléontologues.
La chasse est ouverte
Pour les hommes, les temps sont durs aussi à l’époque glaciaire. «Homo sapiens serait passé de plus de dix mille à quelques centaines», explique «Pour la science». Pour Cro-Magnon, qui vit en Europe, la situation n’est guère brillante. Il ne cultive pas et ne s’intéresse nullement à la nourriture qu’il pourrait trouver dans la mer, les océans et les cours d’eau. Sa survie, il la doit surtout à la chasse des grands mammifères terrestres.
Il y a un an, dans le Yukon (Canada), des paléontologues ont découvert des restes d’animaux momifiés, dans un état de conservation exceptionnel. Ces animaux et leurs congénères ont vécu la dernière ère glaciaire et s’y sont adaptés alors que, dans le même temps, les mammouths, eux, ont disparu. Une disparition qui correspond au développement de l’espèce humaine sur toute la surface du globe, il y a douze mille ans.
Quand on sait que nos ancêtres avaient un goût prononcé pour la viande des grands animaux, plus riche en vitamine D, de l’avis des paléontologues, le coupable ne doit pas être recherché plus loin.
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