Le cerveau à l’école du futur
Ce jeudi à 19h50 sur RTL-TVI, «Tout s’explique» fait sa rentrée. Pour l’occasion, il explore l’enseignement de demain et les mécanismes cérébraux qui permettraient d’apprendre mieux. Et plus rapidement !
Selon les chercheurs, les ordinateurs sont plus rapides et plus précis que notre cerveau. Mais les humains ont plus de capacité de stockage et surtout de nuances dans l’accès à la mémoire. Quant à l’efficacité énergétique, un ordinateur type fonctionne avec une puissance d’environ 100 watts là où le cerveau humain nécessite 10 watts. Notre cerveau serait donc dix fois plus économe en énergie qu’un PC et même qu’une ampoule !
En fait, êtres humains et ordinateurs ont chacun leurs avantages selon la catégorie de performance. Si l’on cherche la précision et une vitesse de traitement brute, l’ordi est recommandé. Mais si l’on veut de la créativité, de l’efficacité énergétique et une capacité à établir des priorités, un humain reste le meilleur !
Classes plus confortables
Des recherches révèlent aussi que le stress et l’état émotionnel des élèves affectent leur cerveau et ainsi leur apprentissage. L’école du futur pourrait donc changer de décor ! Par exemple, le stress pourrait être réduit avec une musique de fond apaisante ou des cours entrecoupés régulièrement d’activités physiques. Des fauteuils poires ou des canapés pourraient remplacer les «vieilles» chaises dans les lieux d’étude et de lecture. Par ailleurs, l’alimentation jouant aussi un rôle crucial dans l’activité cérébrale, il serait utile d’améliorer les cantines avec des menus plus variés et plus alléchants…
Apprendre par projets
Parmi les nouvelles méthodes favorables au cerveau, les spécialistes recommandent d’acquérir des connaissances-clés en mettant en place des programmes scolaires liés à des thématiques de la vie réelle via la réalisation de projets. Partir d’un problème concret, au lieu d’un modèle théorique et abstrait traditionnel, montre des améliorations notables dans la facilité des élèves à retenir des connaissances nouvelles, ainsi que dans leur capacité à développer des compétences complexes comme la pensée critique.
Plus forts, ensemble
Fini d’étudier seul, dans son coin ! Le concept d’apprentissage «coopératif», qui fait travailler les élèves en groupe, aurait un impact très positif sur le cerveau. Cela améliore leur attention, leur implication et leur acquisition du savoir. Chaque membre d’une équipe a un rôle spécifique pour atteindre les objectifs fixés, ce qui encourage les élèves – et leurs neurones ! – à interagir et à mieux travailler de manière coordonnée. Ils sont d’autant plus motivés que l’objectif final est commun et ne sera atteint que si chacun accomplit ses tâches avec succès.
Jamais abandonner
Aussi bien faite et pleine soit-elle, une tête ne devrait jamais se reposer sur ses lauriers. Une étude britannique montre que s’ennuyer s’avère dangereux. Ne pas avoir de nouvelles expériences ni de nouvelles infos à apprendre rend le cerveau moins réactif. L’apprentissage des adultes est donc bon pour leur santé, notamment pour prévenir la maladie d’Alzheimer ou la démence, tout en empêchant le ralentissement général des facultés mentales.
Cet article est paru dans le Télépro du 26/8/2021
Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici