«La Guerre des espions» : soldats de l’ombre

Avec les vrais «James Bond» de la guerre froide © Raquel Fernandes / Trilogy Cr

Entre Londres, Moscou et Washington, par la voix des survivants, la série documentaire «La Guerre des espions» (mardi, 20 h 55, Arte) révèle les coulisses d’une période charnière de tensions, où se côtoyèrent le rocambolesque, la bravoure et la traîtrise, pour éviter le pire…

En 1982, la tension atteint son paroxysme entre Occidentaux et Soviétiques, lancés dans une course folle à l’armement nucléaire. Convaincu d’une attaque imminente, Iouri Andropov, qui dirige depuis 1967 le KGB, les services secrets russes, s’inquiète du rapprochement entre Britanniques et Américains. Les deux blocs ennemis ayant cessé toute communication, seul l’espionnage permet désormais d’obtenir des informations.

Les témoins russes, anglais et américains, aujourd’hui retraités, interrogés ici par David Devenney et James Gray, reviennent sur les souvenirs marquants de leur implication dans le confl it glacé entre l’Est et l’Ouest, de 1982 à 1985. Espions, agents doubles, ambassadeurs, attachés diplomatiques, directeurs d’agences : ces hommes et femmes furent aux premières loges d’une guerre secrète menée d’un côté par la CIA et le FBI américains, alliés aux MI5 et MI6 britanniques, et de l’autre, par le KGB soviétique, dans l’ombre des grands événements et aux côtés des figures politiques majeures de l’époque.

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