Ce mot, vous l’avez sans doute déjà entendu sans vraiment le comprendre. Pourtant cette technologie d’un nouveau genre nous concerne tous.
Si on le traduit littéralement, blockchain signifie «chaîne de blocs», il s’agit d’une technologie de stockage et de transmission d’informations 100 % sécurisée et transparente. Cette base de données contient l’historique de tous les échanges effectués entre ses utilisateurs depuis sa création. Ces informations sont stockées sur une multitude de réseaux, permettant ainsi à n’importe quel utilisateur de les consulter, peu importe l’endroit où il se trouve, tout en gardant son anonymat. Il existe des blockchains publiques, ouvertes à tous, et des blockchains privées, dont l’accès et l’utilisation sont limités à un certain nombre de personnes.
Cette technologie est principalement utilisée lors des paiements en ligne, car si on parle de «blocs», c’est surtout pour faire référence au bitcoin et autres cryptomonnaies. Ce procédé permet ainsi aux entreprises de réaliser en toute sécurité des transferts d’argent, de propriétés ou d’actifs numériques en conformité avec la loi et de manière simplifiée. Pour cette raison, son utilisation devrait se généraliser dans les prochaines années.
Où est le piège ?
Si cette technologie présente de nombreux avantages, elle comporte également quelques risques. Son impact environnemental est notamment non négligeable en raison de ses algorithmes très gourmands en énergie. Ainsi, la blockchain utiliserait plus d’électricité que certains pays durant toute une année. De plus, elle n’est régie par aucune réglementation et son utilisation reste, à l’heure actuelle, encore très longue et incomprise par la plupart des utilisateurs.
Si elle présente un réel potentiel et pourrait révolutionner nos vies dans le futur, la chaîne de blocs semble donc encore appelée à évoluer.
