Jimi Hendrix, l’ange électrique
Dans le documentaire d’archives «Legends, Jimi Hendrix» (à voir ce vendredi à 21h10 sur La Trois), remastérisé de 1989, le parcours de ce musicien légendaire est retracé au-delà des clichés psychédéliques. Des proches et fans du prodigieux guitariste (dont Eric Clapton) y témoignent. On y découvre aussi des moments musicaux exceptionnels.
«La façon dont j’écris les choses est un clash entre la réalité et la fantaisie. Tu dois utiliser de la fantaisie pour montrer les différents côtés de la réalité. Je déteste appartenir à une seule catégorie. Je déteste être juste un guitariste, un parolier ou un danseur de claquettes», confiait-il quelques jours avant sa disparition.
Mort à 27 ans d’une overdose de médicaments en septembre 1970, Jimi Hendrix a ouvert la voie à des générations de guitaristes et influencé une tripotée d’artistes, de Freddie Mercury à Prince.
Ce gaucher légendaire a bouleversé toutes les règles. Entre 1966 et sa mort, il aura publié quatre albums et donné de nombreux concerts. Fils d’une Indienne cherokee, il a revisité l’hymne national américain au Festival de Woodstock, en 1969, et marqué l’histoire de la musique. Même chose à l’Atlanta Pop Festival, en juillet 1970, où il livre une prestation époustouflante dans le Sud ségrégationniste.
Soutenu par la rythmique jazz de Mitch Mitchell, Jimi Hendrix a été l’un des plus grands bluesmen, selon son bassiste Billy Cox.
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