Il va y avoir du sport ce jeudi dans «Tout s’explique» (RTL-TVI) !

Parmi les sports les plus bénéfiques pour l'espérance de vie, le tennis remporte la palme ! © Getty
Stéphanie Breuer Journaliste

Ce jeudi à 19h50 dans «Tout s’explique» sur RTL-TVI, zoom sur le sport de haut niveau qui recourt toujours plus à la science pour améliorer les performances de ses athlètes.

Aux origines du sport

Si le mot «sport» (issu de l’ancien français «desporter» signifiant s’amuser) est né en Angleterre au XIXe siècle, sa pratique est bien plus ancienne. Certaines disciplines, toujours en vogue, se pratiquent depuis des millénaires. Attestée par de nombreuses peintures rupestres, la lutte était très populaire à l’époque préhistorique.

L’athlétisme a, lui aussi, des origines très anciennes. Les antiques Jeux olympiques faisaient la part belle à la course à pied, au lancer de javelot ou au saut en longueur. Quant à la natation, elle était un signe de bonne éducation. En Grèce comme à Rome, il était de coutume de dire qu’un homme peu instruit «ne savait ni lire, ni nager» !

C’est aussi en Grèce antique qu’on trouve les premières traces de la pratique du hockey, avec un bas-relief datant du VIe siècle avant notre ère montrant des joueurs munis d’une crosse et d’une balle.

Enfin, le polo, sans doute l’un des premiers sports d’équipe, serait né chez les peuples cavaliers des steppes d’Asie centrale, il y a environ 2.500 ans.

Plus forts, plus vieux

On le sait, l’exercice physique est bon pour la santé. Selon une récente étude menée par des chercheurs britanniques, pratiquer du sport à haut niveau permettrait aussi d’augmenter l’espérance de vie. Mais cela ne vaut pas pour toutes les disciplines.

Dirigés par le professeur Les Mayhew (Centre international de longévité du Royaume-Uni), les scientifiques ont comparé les données de l’Office des statistiques nationales du pays de 1841 à 2020 avec celles de sportifs professionnels. Résultat : les athlètes vivraient en moyenne jusqu’à 13 % plus longtemps que le reste de la population.

Parmi les sports les plus bénéfiques pour l’espérance de vie, le tennis remporte la palme, suivi du golf. Deux disciplines qui «peuvent être jouées à un niveau élevé jusqu’à un âge relativement tardif», soulignent les chercheurs. Le podium est complété par le rugby, malgré les nombreux chocs subis, suivi du cricket.

Si les footballeurs ont, quant à eux, une espérance de vie similaire à celle de la population générale, l’équitation et la boxe impliquent une espérance de vie nettement moins élevée que les autres sportifs professionnels.

Gauchers adroits

Qu’ont en commun Rafael Nadal, Lionel Messi et Ayrton Senna ? Ils sont tous les trois gauchers. Et si, dans la vie de tous les jours, être gaucher peut susciter son lot de difficultés, dans le sport, cela peut présenter certains avantages. D’ailleurs, la proportion de gauchers, qui est de 10 à 15 % dans la population mondiale, peut dépasser 25 % dans certaines disciplines.

Dans les sports de duel tels que le tennis ou l’escrime, le gaucher est habitué à affronter des adversaires droitiers. L’inverse est moins vrai. Au football, frapper du pied gauche est aussi un atout car cela peut déstabiliser les adversaires. De grands champions sont d’ailleurs gauchers : Diego Maradona, Mohamed Salah, Romelu Lukaku, Antoine Griezmann…

Enfin, certaines études démontrent que le temps de réaction des gauchers serait plus court, impliquant des réflexes plus rapides. Un avantage dans les sports moteur, où les meilleurs représentants de ces gauchers adroits sont Ayrton Senna, Sébastien Loeb ou Valentino Rossi.

Deux marathons par jour

Près de 5.000 km en un mois et demi ! Un ultra-marathonien italien a réalisé mi-octobre la plus longue et plus folle épreuve à pied au monde. Pour cette course particulière, le sportif a parcouru, durant 42 jours, 4.888 km autour du même groupe d’immeubles du Queens, à New York. «C’était vraiment monotone !», s’est exclamé Andrea Marcato en franchissant la ligne d’arrivée.

Avec une moyenne de 116 km par jour – soit plus de deux marathons – le sportif de 39 ans a couru et marché pendant 42 jours, de 6 heures du matin à minuit. «La première semaine, c’est assez dur, surtout pour le mental», admet le coureur. «Et puis, tu finis par t’habituer et accepter que ce sera tous les jours pareil.»

Si Andrea Marcato a remporté un trophée, il a aussi perdu des milliers de calories et seize paires de chaussures !

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C’est de la triche !

«Citius, altius, fortius» (Plus vite, plus haut, plus fort). Si la devise olympique fait référence au dépassement de soi que le sport implique, il arrive parfois que l’image de celui-ci soit ternie par des actes de tricherie, volontaires ou non. Ainsi, les Anglais ne risquent pas d’oublier de sitôt le but de Diego Maradona, marqué par «la main de Dieu» lors de la Coupe du Monde 1986 !

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Autre exemple : en 1980, la cubaine Rosie Ruiz remporte le marathon de Boston en 2 h 31… après avoir emprunté le métro ! Finalement démasquée suite à des incohérences dans son récit, elle perd son titre quelques jours plus tard.

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En 1989, lors d’un match de football Brésil/Chili, le gardien chilien Roberto Rojas s’effondre, le visage en sang, après le lancement de fumigènes sur la pelouse. L’arbitre suspend la rencontre et donne la victoire à l’équipe chilienne. Mais la simulation est découverte peu après : grâce à un scalpel caché dans son gant, le portier s’était volontairement ouvert le visage !

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Toujours dans les années 1980, l’entraîneur américain Panama Lewis remplace la mousse des gants de son boxeur par… du plâtre ! Résultat : celui-ci met KO son adversaire Billy Collins, qui perd un œil, et l’entraîneur est emprisonné et banni à vie de sa discipline. 

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Cet article est paru dans le Télépro du 28/10/2021

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