Houba, houba ! Connaissez-vous les marsupiaux ?
Les kangourous et les koalas sont leurs représentants les plus célèbres, mais saviez-vous qu’il existe plus de 300 espèces de marsupiaux ? Leur point commun : la poche ventrale des femelles. Ce dimanche à 20h30, France 4 propose «C’est toujours pas sorcier – Houba, houba ! Voici les supers marsupiaux !».
Les marsupiaux (du grec ancien marsípion, «petit sac») sont des mammifères caractérisés par une poche ventrale, appelée marsupium, où les jeunes – qui naissent prématurément dans un état larvaire – continuent de se développer, bien à l’abri, en tétant leur mère. La gestation est en effet très courte (8 à 42 jours selon l’espèce). Le petit vit ensuite de quelques mois à un an et demi dans la poche maternelle, avant de devenir autonome.
On recense 330 espèces de marsupiaux – dont certaines ont disparu – qui vivent en grande majorité en Australie et en Nouvelle-Guinée. Certaines se répartissent sur le continent américain.
Le Marsupilami
Précisons que le Marsupilami n’existe pas ! Cet animal jaune taché de noir, qui pond ses œufs dans un nid construit dans la jungle, a été imaginé par Franquin en 1952. Plus tard, le dessinateur demanda au zoologiste belge Alain Quintart de donner un nom scientifique valide à sa créature. Par plaisanterie, l’éminent docteur de l’Institut d’histoire naturelle de Bruxelles publia, en 1989, une description scientifique du marsupilami (nommé Marsupilami franquini) et en fit un membre de la sous-classe des monotrèmes (à la fois ovipares et mammifères). Ce canular fut indexé comme une identification scientifique valide par la très sérieuse Zoological Society of London !
Franquin et son Marsupilami en 1996. Après «Sur la piste du Marsupilami» (2012), d’Alain Chabat, Philippe Lacheau a entamé le tournage d’une nouvelle adaptation cinématographique des aventures du Marsu, prévue pour 2026
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Le chat marsupial
Malgré son «pyjama» à pois, le chat marsupial à queue tachetée (Dasyurus maculatus) n’a rien à voir avec le petit félin qui se prélasse sur le canapé. Cousin du diable de Tasmanie, c’est un carnivore d’Australie où il a été réintroduit à la fin des années 2010. Mesurant entre 35 et 75 cm de longueur, avec une queue pouvant atteindre 50 cm, il se laisse voir difficilement, puisqu’il vit la nuit. Il est pourtant si mignon ! Les femelles peuvent avoir des portées de vingt petits à la fois qui font, à la naissance, la taille d’un grain de riz.
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Le diable de Tasmanie
La majorité des marsupiaux sont herbivores, mais le diable de Tasmanie (au sud de l’Australie), lui, est carnivore. Ses puissantes mâchoires permettent à ce charognard de se nourrir de carcasses d’autres animaux, mais aussi de chasser des oiseaux et des reptiles. Tout vêtu de noir, il dégage une odeur forte quand il est stressé. Son hurlement est inquiétant et quand il mange, il devient agressif envers ses congénères. Il vaut donc mieux l’éviter à l’heure des repas…
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Le phalanger volant
Ce petit marsupial omnivore originaire d’Australie, Tasmanie et Nouvelle-Guinée, est capable d’effectuer de petits vols planés. Il possède en effet une membrane de peau qui s’étend de chaque côté de son corps. Il s’en sert pour ralentir sa chute et contrôler son atterrissage quand il saute d’arbre en arbre. Les sportifs l’ont copié en pratiquant le vol en wingsuit, à l’aide d’une combinaison de saut très souple, en forme d’aile. Son surnom – sugar glider – lui vient de son penchant pour les nourritures sucrées ! Ce nouvel animal de compagnie (NAC) – malheureusement ! – demande des soins constants et peut vivre jusqu’à 15 ans en captivité…
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Le quokka
Découvert en 1696, le quokka, mascotte australienne, a d’abord été pris pour un rat géant. De la taille d’un chat, ce marsupial est la star des réseaux sociaux car il donne l’impression de sourire constamment, d’où son surnom «d’animal le plus heureux au monde». En fait, son rictus tient à la forme de sa bouche, qui l’aide à haleter et à se rafraîchir. Quand une femelle quokka portant un bébé dans sa poche est poursuivie par un prédateur, il lui arrive de laisser tomber son petit pour pouvoir s’échapper… C’est moins drôle.
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Le wombat
Il ressemble à un ourson à courtes pattes. Mais il ne faut pas se fier à l’adorable tête de ce marsupial pesant entre 15 et 40 kg et mesurant jusqu’à 1 mètre. Et plutôt craindre son derrière ! Recouvert d’une plaque cartilagineuse très dure sous la peau, il s’en sert comme d’un bouclier pour boucher l’entrée de son terrier. Et si un prédateur s’approche, gare aux violentes ruades de ses pattes postérieures. Ah oui, autre caractéristique : ses crottes sont cubiques !
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Le couscous des Célèbes
Cet étrange marsupial (endémique de l’île de Sulawesi, en Indonésie) possède des doigts rétractiles équipés de griffes puissantes et une longue queue préhensile qu’il utilise comme un cinquième membre. Il n’est pas sans évoquer l’agilité du singe, se montrant capable de se déplacer avec aisance dans les branches de la canopée des forêts tropicales. Un comportement qui n’est pas sans rappeler… un certain Marsupilami !
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Cet article est paru dans le Télépro du 7/11/2024
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