Dans les coulisses de Disneyland
À l’occasion de l’agrandissement de Disneyland Paris, l’équipe de «Tout s’explique» dévoile les coulisses de ses attractions et leur fonctionnement.
Inspiration américaine
Dès l’entrée dans le parc, les visiteurs se retrouvent sur Main Street U.S.A., l’avenue principale où siègent boutiques et restaurants. Typique d’une cité américaine du début du XXe siècle, l’endroit est à l’image de Marceline, la petite ville du Missouri dans laquelle le père de Mickey a grandi. L’enseigne Dapper Dan’s Hair Cuts abrite un barbier, disposant de tout l’attirail d’antan pour vous coiffer ou vous raser selon les méthodes ancestrales. Le long de l’artère commerçante, certaines plaques d’égouts viennent tout droit des États-Unis, car elles ont été offertes par des villes américaines, comme New York ou Baltimore. Enfin, tous les nombres disséminés dans ces décors ne sont autres que des références à des dates symboliques pour Walt Disney et ses proches : dates de naissance, années de décès…
Star du parc
Le château de la Belle au bois dormant est sans conteste le monument le plus emblématique du parc parisien. Comme tous les châteaux du groupe, il est orienté afin que le soleil ne passe jamais derrière lui et que les visiteurs ne soient pas à contre-jour pour se prendre en photo depuis Main Street U.S.A. Par contre, la version française est la seule à être peinte en rose et ce afin de contraster avec le ciel réputé souvent gris de la capitale française. Si le premier château des parcs Disney – celui de Californie, ouvert en 1955 – évoque le château de Neuschwanstein, construit par Louis II de Bavière, celui de Marne-la-Vallée, inauguré en 1992, s’inspire de l’œuvre «Les Très riches heures du duc de Berry», mais aussi de l’abbaye du Mont-Saint-Michel pour la forme, des Hospices de Beaune pour le toit et du château de Chambord pour les vitraux. L’édifice parisien est aussi le seul à abriter un dragon dans ses souterrains. L’animal, long de 24 mètres et pesant 2,2 tonnes, pousse des rugissements et crache de la fumée.
Les mains vertes du parc
Parmi les 16.000 employés du parc d’attractions, 130 sont jardiniers. Car de nombreuses mains vertes sont nécessaires pour entretenir les jardins et parterres omniprésents, de même que les topiaires d’ifs ou de buis représentant les silhouettes des personnages. Disneyland Paris compte plus de 35.000 arbres, 450.000 arbustes et plus d’un million de fleurs plantées chaque année. Le tout, arrosé grâce à un système d’irrigation comptant 6.000 km de tuyaux ! Si les pelouses sont peignées matin et soir et les arbres taillés avec précision, autour du Phantom Manor, les règles sont différentes. Les mauvaises herbes y sont volontairement laissées par les jardiniers pour renforcer l’ambiance effrayante du manoir. Par contre, dans l’univers de Pirates des Caraïbes, ce sont plutôt des plantes exotiques et luxuriantes qui sont plantées.
Le saviez-vous ?
À Disneyland, il est impossible de trouver des chewing-gums, aucune boutique n’en vend. La raison ? Pour une question de propreté. Ainsi, pas de chewing-gums usagés à décoller des attractions ou des sols. D’ailleurs, quel que soit l’endroit où vous vous trouvez dans le parc, vous serez toujours à moins de trente pas d’une poubelle. Car Walt Disney lui-même estimait qu’au-delà de cette distance, les gens risquaient de laisser tomber leurs déchets par terre.
Cet article est paru dans le Télépro du 27/04/2023.
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