Coraux : les fonds marins en multicolore

Un décor fascinant © Getty Images

Dans les eaux cristallines des océans, danse un écosystème gorgé de structures utiles, complexes, aux reflets et formes fabuleuses. Ce vendredi à 15h50, Arte diffuse le documentaire «Fascinants coraux – Merveilles de l’océan Indien».

Le corail est le squelette externe d’un minuscule animal marin ressemblant à une plante et appelé le polype corallien. Certaines espèces vivent seules, d’autres en symbiose avec des poissons et d’autres encore constituent l’épine dorsale d’impressionnants récifs. Leurs ramifications fournissent un habitat à une multitude de petites formes de vie océanique.

Il existe deux types de coraux. Les calcaires, composés principalement de calcite, sont blancs, rouges ou roses. Ceux contenant de la conchyoline sont moins friables et recèlent la même substance que celle des perles et coquillages, déclinée en noir, marron et or. Toutes ces espèces sont soit molles, souples ou dures.

D’étranges habitants

Selon les eaux où ils se trouvent, les récifs coralliens abritent de fascinantes espèces. Parmi elles, frétillent des poissons-clowns orange. Ils ne se blessent jamais grâce à une fine boue qui recouvre leur corps.

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Leur beauté n’a rien à envier aux poissons-écureuils qui nagent surtout de nuit grâce à leurs grands yeux et passent la journée planqués dans des recoins.

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La murène, elle, ouvre et ferme constamment sa bouche pour déplacer l’eau à travers ses branchies et faciliter sa respiration. Ses grimaces lui donnent ainsi une drôle de bouille.

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Les poissons-lions tachetés (ou poissons-scorpions) ont aussi un look singulier. Surnommés dindons, car leur apparence peut faire penser à un plumage, ces êtres venimeux ne seraient pas originaires des profondeurs mais les descendants de spécimens échappés d’un aquarium.

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Merveilles du monde

Parmi les destinations rêvées des plongeurs, figure le bien nommé Rainbow Reef (récif arc-en-ciel) avec 1.200 espèces de poissons et 230 types de coraux durs et mous, entre les deuxième et troisième plus grandes îles Fidji, Vanua Levu et Taveuni.

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Aussi colorée, la Grande Barrière de Corail australienne (400 coraux) est un site du patrimoine mondial de l’UNESCO. Tout comme les récifs du parc marin naturel de Tubbataha aux Philippines où brillent sous l’eau 600 espèces de poissons, 360 de coraux, 13 espèces de dauphins et de baleines, 11 de requins, des tortues et de vastes lagons.

Le récif de la mer Rouge est, lui, l’un des plus vieux (5.000 ans). Situé entre deux des déserts les plus arides du monde (le Sahara et l’Arabie), c’est aussi le plus solide, capable de résister à des changements de température extrêmes.

Bijoux et curiosités

L’utilisation des excroissances coralliennes et des pierres précieuses de corail aurait commencé durant l’Antiquité avec les Grecs, les Romains et les Amérindiens qui utilisaient, en bijoux, les coraux rouge foncé, rose vif et blanc clair.

D’autres pièces étaient utilisées pour tailler des statuettes (mode surtout asiatique) ou des blagues à tabac. Les matières premières étant désormais en danger et protégées, elles restent hélas utilisées en contrebande. Le corail noir et le doré hawaïen sont les plus prisés.

Préservation et restauration

«Les récifs coralliens sont précieux car ils contiennent des espèces (algues, éponges, invertébrés) qu’on ne trouve nulle part ailleurs», explique James Kerry, biologiste. Pour les préserver, le Healthy Reefs for Healthy People se concentre sur les herbivores dont l’appétit peut réguler la croissance menaçante et étouffante des macroalgues (due au réchauffement climatique). Sont ainsi appelés à la rescousse : les oursins Diadema, les poissons-perroquets et le crabe royal des Caraïbes, glouton le plus rapide pour réduire les macroalgues et (re)faire de la place aux coraux !

Cet article est paru dans le Télépro du 15/6/2023

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