Comment les Belges ont surclassé les Français en matière de frites

Un bon cornet de frites, rien de tel pour couper la faim ! © Getty
Stéphanie Breuer Journaliste

Ce jeudi à 19h50 sur RTL-TVI, le magazine «Tout s’explique» met le délicieux bâtonnet doré à l’honneur. L’occasion de revenir sur sa longue histoire d’amour avec la Belgique.

L’année dernière, la frite belge célébrait ses 175 printemps. Notre mets national, qui a souvent été présenté à tort comme une invention belge, a fait l’objet de nombreuses recherches de la part de l’historien de la gastronomie Pierre Leclercq. Ce dernier a d’ailleurs créé le site www.histoiredelafrite.com où il raconte en détails l’histoire de ce bâtonnet adoré des Belges.

Si des rondelles de pommes de terre étaient déjà frites dans une poêle au XVIIIe siècle, la frite telle que nous la connaissons est née dans les rues de Paris, notamment dans le quartier du Pont-Neuf et boulevard du Temple, entre la fin du XVIII e et le début du XIX e siècle. En 1844, la frite débarque en Belgique grâce à Frédéric Krieger, musicien et forain bavarois, reconverti dans la cuisine. Après avoir appris à faire des frites à Paris, il crée la société Fritz et fait le tour des foires belges pour faire découvrir «la pomme de terre frite à l’instar de Paris». C’est un véritable succès et rapidement la frite belge s’émancipe de ses origines parisiennes. Les Belges se forgent leur propre culture de la frite, caractérisée par l’adoption de la double cuisson, de la mayonnaise comme accompagnement, du classique moules-frites et le développement du fritkot (appelé aussi friterie ou friture).

Cette anecdote est extraite d’un article paru dans le magazine Télépro du 20/2/2020

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