Cinéma et gros bras : salut les musclés !
Vendredi à 22h30, Arte remue la testostérone avec un documentaire consacré aux péplums, sous un angle tout particulier, celui des muscles : «Péplum : muscles, glaives et fantasmes». L’occasion de faire un tour dans l’univers musclé du 7e art, d’Hercule à Rambo, de Rocky à Superman !
Le culturisme («bodybuilding» en anglais) est une activité physique qui vise à développer sa masse musculaire dans un souci esthétique. De tout temps, les hommes ont cherché à se forger un physique d’Apollon, s’inspirant des héros mythologiques dont les représentations n’étaient que muscles et virilité.
Mr. Olympia
Après l’Antiquité, la sculpture du corps se fait oublier jusqu’au début du XIXe siècle, lorsqu’Eugène Sandow lance le premier concours d’esthétique. Car alors que les démonstrations d’hommes forts sur les foires étaient monnaies courantes, l’intention de Sandow est la recherche d’harmonie du corps. C’est ce pionnier du culturisme moderne qui rendra la musculation populaire. Au fil du temps, les compétitions se multiplient et certaines sont aujourd’hui mythiques : Mr. America, Mr. Univers, et la plus prestigieuse, Mr. Olympia.
Forces herculéennes
Sur la côte californienne, un lieu se forge une réputation : Muscle Beach. C’est là que s’entraînent les plus grands, dont Steve Reeves et Reg Park. Reeves, 1,86 m pour 98 kg de muscles, remporte des titres majeurs dans les années 1940, puis se tourne vers le cinéma. Il enfile jupe et sandales en 1958 pour relever «Les Travaux d’Hercule» (1958) du réalisateur Pietro Francisci. Si les critiques sont sceptiques, le public est sous le charme. Hercule, Énée, Romulus, Goliath, le bodybuilder enchaîne les rôles de costauds antiques et ouvre la voix aux héros de péplums. Reg Park et Mark Foster interprètent eux aussi le fils de Zeus, mais surtout Maciste, personnage d’esclave romain créé en 1914 et sorti de l’oubli avec le renouveau du péplum. Mais ce dernier rend les armes au milieu des années 1960 au profit du western spaghetti.
Sly vs Schwarzy
Quand on parle de bêtes de muscles, deux acteurs respirant la testostérone se disputent la vedette : Arnold Schwarzenegger et Sylvester Stallone. Si, dans les années 1970, les débuts des deux hommes sont plus que moyens, les années suivantes leur offrent une pléiade de rôles cultes qui en feront les icônes d’aujourd’hui ! En 1976, «Rocky» propulse Sly sur le devant de la scène. Un rôle dont il ne se lassera pas puisqu’il a incarné Balboa à sept reprises. En 1982, il incarne un vétéran du Vietnam dans l’autre personnage qui marquera sa carrière : «Rambo».
La même année, Schwarzy empoigne l’épée de «Conan le Barbare» puis chausse les mythiques lunettes de «Terminator» deux ans plus tard. Depuis, leurs carrières ont fini par se croiser en 2013 avec «Évasion» et, surtout, la saga des «Expendables», une trilogie qui réunit quelques-uns des plus gros bras d’Hollywood : Jason Statham, Dolph Lundgren, Randy Couture, Chuck Norris, Bruce Willis et même notre Jean-Claude Van Damme national !
Super-héros
S’ils ne datent pas d’hier, les films de super-héros explosent au box-office depuis le début du deuxième millénaire. Depuis le «Superman» de Richard Donner (1978) incarné par un Christopher Reeve en collants bleus, les super-gentils en cape se succèdent et ne se ressemblent pas, malgré un point commun évident : ils sont taillés en V ! Qu’ils soient issus des univers Marvel ou DC Comics, ces surhommes permettent aux spectateurs amateurs de beaux châssis de se rincer l’œil allégrement ! Du charmant Captain America (Chris Evans) au viril Thor (Chris Hemsworth), du monumental Aquaman (Jason Momoa) au sombre Wolverine (Hugh Jackman), du royal Black Panther (Chadwick Boseman) à l’irrévérencieux Star-Lord (Chris Pratt), il y en a pour tous les goûts !
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