Cher castor, raconte-nous ton histoire…
Réintroduit en Wallonie vers l’an 2000, le castor a recolonisé nos cours d’eau.
Peut-être avez-vous déjà aperçu, au bord de la Meuse, de l’Ourthe ou de la Dyle, un arbre dont la base semblait avoir été passée au taille-crayon. C’est l’œuvre des castors. L’animal fascine. D’abord parce que c’est le plus gros rongeur d’Europe – comptez jusqu’à 30 kilos sur la balance. Mais surtout parce que le castor est un incroyable bâtisseur, qui aménage son environnement selon ses besoins. Ce lundi, dès 18.15, Arte s’intéresse au « Retour des castors » dans nos contrées. La Wallonie est concernée.
Condamné
Le castor fait partie de la faune indigène de nos régions. Il a longtemps été chassé pour sa fourrure, mais surtout pour sa viande. Comme il vit à moitié dans l’eau, les catholiques considéraient sa viande comme du poisson, ce qui la rendait consommable le vendredi. Le castor a disparu de notre pays au milieu du XIX
Pas de prédateurs
La population des castors ne cesse de croître. D’autant que leurs prédateurs naturels (ours, loup et lynx) ont disparu de nos territoires. Le castor, lui, est végétarien. En été, il se régale d’herbes et de feuilles, dont il consomme jusqu’à 2 kilos par jour. Mais lorsque vient l’hiver, il s’attaque à la base des arbres. Il n’est pas rare qu’un arbre ainsi fragilisé finisse par tomber. Effet d’une stratégie de l’animal pour construire des barrages sur les petits cours d’eau trop peu profonds à son goût.
Vous pouvez achever la lecture de cet article dans le magazine Télépro du 23 janvier.
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