Chapelles, synagogues, mosquées… De sacrés monuments !
Ce samedi à 20h50 sur Arte, le documentaire «Monuments sacrés» dévoile les secrets des édifices religieux autour du monde. Focus sur quelques-uns.
L’abbaye troglodyte du Gard
Beaucaire (Gard) accueille l’un des monuments sacrés les plus étonnants d’Europe : l’abbaye troglodyte de Saint-Roman (voir-ci-dessus). Perchée sur la colline de l’Aiguille, avec vue sur la vallée du Rhône, elle a été entièrement creusée dans le roc dès le V
La mosquée-cathédrale de Cordoue
En 2006, pour 30 € et dans le plus grand secret, l’Église espagnole a acheté la mosquée-cathédrale de Cordoue (Mezquita de Córdoba). Elle a ainsi profité d’une ancienne législation franquiste de 1946.
Joyau de la culture arabo-andalouse, cet édifice accueille chaque année plus d’un million de visiteurs. Classé au patrimoine mondial de l’Unesco, il symbolise la coexistence harmonieuse des cultures islamique et chrétienne. Ancien temple romain, devenu église, puis transformé en cathédrale, il sera la plus grande mosquée de l’Occident du VIII
Des chapelles d’artistes au soleil
Plusieurs artistes célèbres ont décoré des chapelles en France. À Vence, Henri Matisse a participé à l’érection et la décoration de celle du Rosaire de 1949 à 1951. Il le réalise à la demande de son ex-infirmière et amie, sœur Jacques-Marie, entrée au couvent des Dominicaines en 1946. Les religieuses utilisaient alors un ancien garage comme lieu de prière. Le peintre a employé trois couleurs (le vert, le jaune et le bleu) déclinées sur les vitraux et trois panneaux dessinés de céramique aux murs.
La grande synagogue de Budapest
Mélange mauresque, byzantin et gothique, immense et joliment décorée, elle a été construite entre 1854 et 1859 par l’architecte viennois Ludwig von Förster. Il s’est inspiré du temple de Salomon et a intégré des techniques modernes : des piliers en acier trempé de soutien et un éclairage venu d’en haut.
La grande synagogue de Budapest est l’une des rares à avoir survécu à la Seconde Guerre mondiale. Les nazis avaient établi un ghetto juif autour d’elle. Derrière l’édifice, un saule pleureur de granit et d’acier du sculpteur Imre Varga symbolise l’holocauste. Chacune des feuilles d’argent de cet arbre de vie comporte le nom d’une des victimes du ghetto. Dotée de 2.964 sièges, elle est la 2
Cet article est paru dans le magazine Télépro du 9/4/2020
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