Chacun cherche son chat
Depuis des millénaires, ils ont été peints, sculptés, et maintenant, ils sont les stars des réseaux sociaux. Ce jeudi à 19h50 dans «Tout s’explique» sur RTL-TVI, Maria Del Rio nous dit tout sur les chats.
Races atypiques
Apparu sur l’île de Man (entre l’Irlande et l’Angleterre), le manx est une race de chat dont la particularité est de ne pas avoir de queue. Si une mutation génétique est à l’origine de cette différence, une légende raconte toutefois que ce chat a été le dernier à grimper sur l’arche de Noé, dont la porte s’est refermée sur sa queue !
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De même, le scottish fold a, lui aussi, subi une mutation génétique. En effet, cette race originaire d’Écosse se distingue par ses oreilles repliées.
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De son côté, le selkirk rex, race apparue aux États-Unis dans les années 1980, se fait remarquer par son pelage frisé, digne d’un mouton.
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Originaire de Russie, le donskoy, quant à lui, sort du lot pour son absence de poils ! Ce chat nu est très sensible aux températures extrêmes.
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L’oriental est lui aussi très reconnaissable avec son long nez et ses très grandes oreilles. Longiligne et svelte, cette race est originaire de Thaïlande.
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Enfin, si le savannah semble être monté sur des échasses, le munchkin a de toutes petites pattes, deux fois plus courtes que la moyenne. Ce qui ne l’empêche nullement de grimper aux arbres ou de courir à toute allure.
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Muse des écrivains
«Si vous voulez être écrivain, ayez des chats», disait Aldous Huxley. En effet, nombreux sont les auteurs à avoir eu des félins comme compagnons d’écriture : Edgar Poe, Oscar Wilde, Rudyard Kipling, Émile Zola, Jules Verne…
«Le chat parcourt la littérature depuis le Moyen Âge, il fascine les écrivains», expliquait, sur France Culture, Stéphanie Hochet, auteur d’un «Éloge voluptueux du chat» (éd. Philippe Rey). « Pourquoi ? Sans doute, parce qu’il leur ressemble, il sait être longuement immobile, très observateur, c’est un compagnon idéal, une espèce de miroir, il y a plein de raisons qui expliquent l’amour des écrivains pour le chat.»
Si La Fontaine ne semblait pas porter le chat en haute estime dans ses fables, il en va différemment pour Théophile Gautier qui dressait un couvert à sa table pour sa chatte Éponine, pour Ernest Hemingway qui en hébergeait des dizaines, ou pour Jean Cocteau qui avait fait graver «Cocteau m’appartient» sur le médaillon de son félin.
Grande amoureuse des chats, Colette disait : «À fréquenter le chat, on ne risque que de s’enrichir. Serait-ce par calcul que depuis un demi-siècle je recherche sa compagnie ?»
Au secours !
Tandis que certains se délectent des innombrables «LOLcat» circulant sur le Net, d’autres paniquent à la simple vue des moustaches d’un chat. Moins connue que l’arachnophobie (peur des araignées) ou la cynophobie (peur des chiens), la phobie des chats se nomme l’ailurophobie : du grec ancien «ailuros» (chat) et «phobos» (peur).
Parfois héréditaire, elle peut aussi être liée à un traumatisme vécu durant l’enfance. Transpiration, accélération du rythme cardiaque, crise d’angoisse… les symptômes se manifestent à la simple vue d’un chat, ou parfois même face à des éléments associés tels que les ronronnements, les poils de chat, les litières ou les croquettes.
Tel maître, tel chat
Votre chat est joueur, stressé, têtu, craintif… ? Peut-être êtes-vous responsable ! C’est en tout cas la conclusion d’une étude menée par les universités anglaises de Nottingham Trent et Lincoln sur plus de 3.000 propriétaires de chats.
Après avoir interrogé leurs sujets sur leur santé, leur mode de vie, leur personnalité et observé le comportement de leur chat, les scientifiques ont constaté que le caractère des chats était lié à celui de leur maître : les personnes anxieuses avaient des chats stressés, celles en parfaite santé des félins en pleine forme…
Tout comme les enfants peuvent être affectés par l’état psychologique de leurs parents, «le bien-être des animaux de compagnie dépend de la nature sous-jacente du propriétaire, et pas simplement de décisions et comportements conscients», a expliqué Mark Farnworth, l’un des auteurs de l’étude.
Cet article est paru dans le Télépro du 11/11/2021
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