C’est du bricolage !
Accrocher une étagère, repeindre les pièces de la maison, réparer des objets du quotidien à l’aide de colle… Ce jeudi à 19h50 sur RTL tvi, «Tout s’explique» perce les secrets du bricolage.
Le héros bricoleur
Pour toute une génération de téléspectateurs, le roi du bricolage n’est autre que le célèbre MacGyver, héros de la série éponyme. Avec son inséparable couteau suisse, Angus MacGyver, interprété par Richard Dean Anderson, était capable de s’extirper des situations les plus périlleuses sans aucune arme, mais juste en bricolant des objets du quotidien avec ce qu’il avait sous la main (ficelle, ruban adhésif, chewing-gum…). Il fabriquait un grappin avec un parapluie et de la corde, ou un télescope avec une montre, une loupe et un journal. La grande majorité de ses trucs et astuces (qui sont d’ailleurs répertoriés sur le site en anglais MacRecipes) étaient testés et validés par des scientifiques. À l’époque de sa diffusion (entre 1985 et 1992), la série, unique en son genre, a même boosté les ventes… de couteaux suisses !
Tendance
Sur le même principe que les bibliothèques et les ludothèques, des bricothèques se répandent désormais. Leur objectif est de permettre aux bricoleurs du dimanche, moyennant une cotisation annuelle, d’emprunter à la journée les outils dont ils ont besoin. En effet, par souci d’économie, de plus en plus de gens préfèrent effectuer eux-mêmes leurs travaux de rénovation. Mais tout le monde ne dispose pas des outils adéquats.
Ce nouveau type d’établissements propose ainsi des scies circulaires, des ponceuses, des perceuses… mais aussi parfois des outils de jardinage, tels que débroussailleuses ou taille-haies. Un concept qui permet en outre de réduire la consommation !
Dans le même registre, une «matériauthèque» a récemment ouvert ses portes à Tournai. Elle propose des matériaux neufs ou de seconde main à petits prix : briques, pavés, tuiles, papier peint, tapis…
Gadgets pour bricoleurs
Voici quelques idées d’ustensiles bien utiles pour les amateurs de bricolage. Tout d’abord, le bracelet magnétique. Équipé d’aimants, il permet de rassembler facilement et à portée de main les vis, les clous et autres outils en métal. Plus de risque de les faire tomber ou de devoir descendre plusieurs fois de l’échelle.
Ensuite, la carte multifonction permet de bricoler sans s’encombrer d’une grande boîte à outils. De la taille d’une carte de crédit, elle peut contenir jusqu’à 18 outils, comme un tournevis, une règle, une scie, un couteau…
Enfin, sur le même principe que la carte, le stylo multifonction permet lui aussi d’avoir plusieurs outils en un : stylet, niveau à bulle, tournevis…
Vive le smartphone
Grâce à ses applications, le smartphone peut aussi être une aide précieuse pour bricoler. Tout d’abord, les apps «trousses à outils» (comme Toolbox) permettent d’avoir à disposition un tas d’outils de mesure : un fil à plomb, un niveau à bulle, un rapporteur, ou une règle capable de mesurer des distances supérieures aux dimensions du téléphone. Ensuite, si vous envisagez de repeindre une pièce de votre maison et que vous hésitez sur la couleur, sachez qu’il existe des simulateurs de couleurs (de nombreuses marques de peintures en proposent : Levis Visualizer, Sikkens Expert…). Grâce à la réalité augmentée, vous pouvez, à partir d’une photo de votre intérieur, voir le rendu avec différentes teintes et ensuite calculer la quantité nécessaire de peinture.
Enfin, de nombreuses applications (My Measures Pro, Photo Measures…) permettent d’avoir toujours à disposition toutes les mesures (meubles, pièces…) dont vous avez besoin pour vos travaux. Il suffit de télécharger une photo et d’encoder les dimensions. Les mesures s’enregistrent sur le cliché et l’app calcule les surfaces.
Art japonais
Au pays du Soleil Levant, la colle, les clous et les vis ne sont pas toujours nécessaires pour réaliser des constructions en bois. Une tradition ancestrale, appelée «kigumi», consiste à construire des objets, des meubles et même des bâtiments en emboîtant des pièces de bois.
Apparu il y a 4.000 ans, cet art japonais, inscrit à l’Unesco, s’est particulièrement développé au VIe siècle. Les sanctuaires et les temples issus de cette technique sont très solides et ont été pensés pour résister aux nombreux séismes qui secouent le Japon. Autre avantage : la restauration de ces monuments s’avère facile, il suffit aux charpentiers de les démanteler et de rénover les pièces endommagées.
Des clous !
Présent dans toutes les maisons, le clou est un petit objet sans valeur et à l’apparence insignifiante. Et pourtant, son histoire est longue et riche. Les premiers clous sont attestés vers 3.400 ans avant notre ère en Mésopotamie. D’abord exclusivement utilisés dans la construction, ils servent ensuite à garnir les chaussures des soldats romains. Durant l’Antiquité, le clou se dote aussi d’une fonction symbolique. Lors de la construction d’un bâtiment sacré, un clou était planté dans les fondations pour conférer au lieu la protection des dieux.
Au fil du temps, le clou, également symbole de la crucifixion, est devenu un élément décoratif sur le mobilier et un accessoire de mode (bijoux, sacs à main, chaussures, vestes de rockeurs..). Utilisé lors de rituels religieux, il est aussi planté dans des «arbres à clous», une pratique plutôt répandue en Belgique et censée guérir certains maux, dont les problèmes de dents.
Cet article est paru dans le Télépro du 25/5/2023
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