Calvitie masculine : tendance… tondu !
Pour 9 hommes sur 10, plus dure est la chute ! Mercredi à 23h25 sur La Une, «Matière grise» passe au peigne fin un sérieux souci masculin : l’alopécie ou perte des cheveux !
Souvenez-vous messieurs : un ascenseur, un rendez-vous pro cinq étages plus haut. Dernier coup d’œil à la tenue dans cette cage à miroirs. La coiffure… mais c’est quoi ça ? ! De dos, le reflet renvoie une discrète tonsure à l’arrière du crâne. Non ! (Soupirs) Trop tard… Le spectre de la calvitie s’empare de vous !
Nous avons en moyenne entre 100.000 et 150.000 cheveux sur la tête. En perdre quotidiennement moins de 100 n’a rien d’exceptionnel. Dépasser ce stade pendant plusieurs semaines et vous voilà en alopécie.
«Hérédité, stress, maladie ou dérèglement hormonal, les causes sont nombreuses», hésite le site médical Doctissimo.fr. Des chercheurs ont ainsi découvert que les personnes travaillant plus de 52 heures par semaine ont deux fois plus de chance de devenir chauves. Trop d’heures de travail = stress = changement hormonal = problèmes au niveau du cuir chevelu. L’alopécie touche majoritairement les hommes (70 % des cas) mais les femmes ne sont pas à l’abri.
Parfois visible avant 21 ans, la calvitie serait le problème n°1 de 9 hommes sur 10. Avant 30 ans, 1/4 des hommes perdent leurs cheveux. «Vers 50 ans, 85 % des hommes expérimentent une sévère chute», affirme le site businessAM.be.
Si cela suscite un sentiment de grande solitude, il n’en est rien : en Belgique, l’alopécie concerne plus d’un million de personnes. Les États-Unis comptent 35 millions de chauves ! En République tchèque, près d’un homme sur deux…
Bave de cheval, toile d’araignée
De longue date, guérisseurs et apothicaires s’arrachent les cheveux ou les coupent en quatre pour trouver une solution (capillaire ?). Sans oublier les charlatans de tous poils. Dès l’antiquité, ils prescrivaient de la bave de cheval ou des toiles d’araignées à appliquer sur le cuir… déchevelu. Selon certaines grands-mères, l’ail, le basilic ou les orties infusées dans l’eau bouillante feraient l’affaire.
Médicaments, implants, perruques, tatouages… les tentatives de parades sont multiples. Mais à part certains traitements hormonaux ralentissant la chute des cheveux, «aucune recette miracle ne les fait repousser», affirme le site Futura Sciences. La greffe ? «Elle est très chère et loin d’être optimale : les cheveux sont récoltés à l’arrière de la tête puis réimplantés au niveau de régions plus clairsemées (…) pour donner l’illusion d’une chevelure plus uniforme».
Un mince espoir viendrait toutefois d’une récente recherche de l’université Columbia à New York. L’équipe aurait mis au point une méthode pour faire pousser de nouveaux cheveux in vitro. Pendant ce temps, l’ascenseur s’arrête au 5e étage. Les portes s’ouvrent… Notre futur chauve… sourit de sa nouvelle vie. Il n’est pas seul : les dégarnis sont toujours de mèche et les tondus tendance !
Cet article est paru dans le magazine Télépro du 23/7/2020
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