Ça quiz, au pays du soleil de minuit !

La banquise arctique d’été est irrémédiablement condamnée… © France.tv studio
Alice Kriescher Journaliste

Lundi à 21h05 dans «Thalassa» sur France 5, Diego Buñuel nous embarque sur l’océan Arctique pour en découvrir les spécificités et cerner les défis qui l’attendent face au réchauffement climatique.

Situé sur l’hémisphère Nord, dans la région proche du cercle polaire commun à l’Asie, l’Europe et l’Amérique du Nord, l’Arctique est l’un des cinq océans que compte notre planète. Mais, que savez-vous de cette étendue blanche dont l’importance est inestimable pour l’humanité ?

▶ 1. L’océan Arctique est le…

a. ​Plus petit des océans
b. Moins profond des océans
c. Plus froid des océans

▶ 2. Arctique vient du grec ancien « árktos », qui signifie…

a. Glacial
b. Nord
c. Ours

▶ 3. L’Arctique est un lieu de convoitises. Pour quelles raisons ?

a. Ses ressources en eau douce
b. Ses ressources en gaz naturel et pétrole
c. Ses ressources en beluga et donc en caviar

▶ 4. Pourquoi la déclaration d’Ottawa (1996) est-elle importante pour l’océan Arctique ?

a. C’est par elle qu’est fondé le « conseil de l’Arctique ».
b. C’est cette déclaration qui consacre l’Arctique « cinquième océan ». Avant cette date, on le considère comme une vaste étendue de glace.
c. Cette déclaration interdit formellement toutes expéditions non nécessaires dans l’océan Arctique.

▶ 5. Pour quelle raison principale Erik le Rouge est-il célèbre ?

a. Il a survécu à une attaque d’ours blanc.
b. C’est le fondateur du peuple Inuit.
c. Il a créé la première colonie du Groenland.

▶ 6. Selon les dernières estimations scientifiques, quand devrions- nous voir la banquise disparaître quasi totalement durant l’été ? Courant…

a. 2030
b. 2040
c. 2050

Réponses

1.a, b et c. Avec ses 14 millions de km², sa profondeur de 4.000 m et sa température hivernale pouvant régulièrement atteindre -2° C, l’océan glacial Arctique est le plus petit, le moins profond et le plus froid des cinq océans. À l’opposé, le Pacifique est le plus vaste. C’est aussi à l’ouest de ce dernier, à proximité des îles Mariannes, que se situe le Challenger Deep, point le plus bas de la croûte terrestre jamais enregistré, à quelque 11 kilomètres de profondeur. L’océan Indien, quant à lui, est réputé le plus chaud.
2.c. Ce n’est pas le roi de l’Arctique, l’ours polaire, qui a donné son nom à cet océan, mais les constellations de la Grande et de la Petite Ourse, situées près du pôle Nord céleste.
3.b. Malheureusement pour lui, l’océan Arctique renfermerait 13 % des ressources mondiales non découvertes de pétrole et 30 % de celles de gaz naturel, ce qui attise forcément la convoitise des entreprises de production d’énergies carbonées.
4.a. En 1996, le « conseil de l’Arctique », un forum intergouvernemental, est fondé par la déclaration d’Ottawa et composé du Canada, du Danemark (y compris le Groenland et les îles Féroé), des États-Unis, de la Finlande, l’Islande, la Norvège, la Russie et la Suède. Ces huit États membres, dont la présence est la plus forte en Arctique, sont responsables de la gestion des vastes territoires de la région. S’il ne dispose pas d’un pouvoir législatif ou exécutif, le conseil reste important pour traiter, notamment, les délicates questions environnementales qui menacent le lieu et ses autochtones.
5.c. Au Xe siècle, le viking Erik le Rouge est chassé d’Islande pour meurtres. Contraint à l’exil, il rassemble un groupe de navigateurs et met le cap à l’Ouest vers les masses nuageuses et mystérieuses qu’il observait depuis l’Islande. En pleine traversée, il se retrouve face à un monstre blanc : le glacier de Hvitserk. Virant pour éviter le choc, il aperçoit une terre où lui et ses compagnons d’infortune pourraient accoster et s’écrie « terre verte », en danois « Grønland. » Erik s’y établira, organisera politiquement les lieux sur le modèle islandais et y régnera en maître jusqu’à sa mort.
6.a. Il y a encore quelques années, les prévisions du GIEC tablaient sur une disparition de la banquise d’été courant 2040. Mais des estimations émises l’année dernière craignent de voir la mer de glace estivale disparaître à partir de 2030. « Lorsque les experts parlent d’absence de glace, il faut comprendre une surface inférieure à 1 million de km², car il pourra toujours rester de la glace résiduelle le long des côtes », indique le journal 20 Minutes. Une diminution drastique, dramatique et inéluctable. « Il est trop tard pour sauver la banquise d’été en Arctique », poursuit la glaciologue Heïdi Sevestre. « À terme, elle va disparaître, et rien n’y changera dans les prochaines décennies. »

Cet article est paru dans le Télépro du 28/11/2024

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