Belgique/Pays-Bas : les vrais enjeux d’un match pas si amical…

Belgique/Pays-Bas : les vrais enjeux d'un match pas si amical...
Julien Vandevenne
Julien Vandevenne Rédacteur en chef adjoint

Le 127e derby des plats pays se tiendra ce mardi à Bruxelles (un match à suivre dès 20h45 sur la RTBF) entre la Belgique et les Pays-Bas. Ce derby est toujours très attendu par les deux équipes. Il opposera cette fois des Diables Rouges au sommet de leur art à des Oranje en pleine reconstruction.

Le premier derby des plats pays remonte à 1905. Les Pays-Bas l’avaient emporté 1-4 après prolongation. Depuis, cette rencontre est devenue un classique du football international.

Le bilan est relativement équilibré : 41 victoires belges, 55 succès néerlandais et 30 partages. Ces dernières années ont souri aux Belges, invaincus face à leurs voisin depuis 1997 et une défaite 3-1 en qualification au Mondial ’98.

Le dernier affrontement remonte à novembre 2016. Partage 1-1 avec des buts de Davy Klaasen et Yannick Carrasco.

Les Pays-Bas ont longtemps été une référence du football mondial, avec trois finales de Coupe du monde (1974, 1978 et 2010) et un Euro remporté en 1988, alors que la Belgique ne pouvait afficher qu’une finale à l’Euro 1980 et une 4e place à la Coupe du monde 1986. Mais depuis quelques années, les rôles se sont inversés.

Les Diables Rouges restent sur le meilleur Mondial de leur histoire (troisième place) alors que les Oranje ne s’étaient pas qualifiés pour la Russie, deux ans après un premier échec retentissant en qualification à l’Euro 2016.

Les Pays-Bas ont confié leur reconstruction à Ronald Koeman, l’un des champions d’Europe de 1988. Les premiers résultats sont encourageants : après avoir tenu tête aux champions du monde français (défaite 2-1), les Pays-Bas ont corrigé leurs autres grands rivaux, l’Allemagne, par 3 buts à 0. C’est donc une équipe en confiance, mais sans son capitaine Virgil van Dijk, que vont affronter les Diables Rouges.

Les absences de Jan Vertonghen et Thomas Vermaelen (blessé aux ischio-jambiers contre la Suisse vendredi) vont obliger Roberto Martinez à effectuer des changements en défense. Dedryck Boyata est le plus utilisé par le sélectionneur en cas d’absence d’un cadre. Mais le technicien espagnol pourrait vouloir accorder du temps de jeu à l’un des deux revenants, Jason Denayer ou Christian Kabasele, ou au nouveau venu Brandon Mechele.

Dans l’entrejeu, Youri Tielemans a pallié à trois reprises l’absence de Kevin De Bruyne, qui se remet d’une blessure au genou. Martinez a indiqué en conférence de presse qu’il souhaitait profiter de la rencontre pour « intégrer de nouveaux joueurs ». Il a en particulier cité les noms de Timothy Castagne, déjà titularisé en Ecosse, et Dennis Praet.

Les Diables Rouges se retrouveront à la mi-novembre pour les deux derniers matchs de Ligue des Nations, le 15 contre l’Islande à domicile et le 18 en Suisse. La Belgique est actuellement en tête du groupe 2 avec 6 points devant la Suisse (3) et l’Islande (0).

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici