Pour la huitième étape, Adrien Joveneau nous offre un formidable bol d’air au cœur de cet eldorado de beauté et de douceur de vivre. En prime ? Le plein de vibrations positives, pimentées de culture malgache, envoyées par le groupe Suarez et son charismatique chanteur Marc Pinilla.
Le calme et l’authenticité restent le privilège de ce territoire de 1.883 ha, situé à 235 mètres d’altitude sur un plateau dominant deux vallées, celle de la Berwinne et celle de la Bel. Les terres agricoles représentent 83 % de sa superficie. À perte de vue, une succession de collines dodues enveloppées de prairies grasses… Les bocages et les vergers déclinent un camaïeu de vert. Les longues perspectives sont agréablement chahutées par des arbres magnifiques que l’on découvre au fil des chemins. Ce pays ne se rencontre qu’en flânant !
L’Eglise Saint-Hubert à Aubel
Son spectaculaire clocher, haut de 64 mètres, domine toute la région. L’église, assez monumentale et de style néo-gothique, fut achevée en 1910. L’intérieur est simple et harmonieux, baigné d’une belle lumière. On admire ses magnifiques vitraux dont celui qui représente saint Hubert et son célèbre cerf. Puis, on fait une balade le long de la façade sud-est de l’édifice, dans le petit parc arboré de l’ancien cimetière qui faisait jadis le tour de l’église. Certaines pierres funéraires remontent au XVI e siècle. Un havre de beauté et de quiétude.
Abbaye du Val-Dieu
Fondée en 1216, l’abbaye cistercienne a rayonné dans toute la région jusqu’à la Révolution française. Les moines sont revenus en 1844 ; en 2001, ils n’étaient plus que trois. Pour préserver à Val-Dieu sa vocation spirituelle et culturelle, l’Ordre de Cîteaux a créé l’asbl «Communauté chrétienne de Val-Dieu». Le projet est ouvert à des chrétiens de confessions différentes, hommes, femmes, couples ou célibataires de 7 à 77 ans. Certains vivent sur place, d’autres y séjournent ponctuellement. Une expérience spirituelle unique au monde !
Le Moulin du Val-Dieu
Les moines l’ont construit en face de l’abbaye sur le petit cours d’eau dénommé la Bel. À la Révolution française, il fut vendu à des laïques. Son impressionnante roue à aubes fonctionne toujours. À l’intérieur, les propriétaires vous accueillent dans une taverne-brasserie typique au cadre original, transformée en musée. Autour de grandes tables conviviales, on déguste des assiettes gourmandes et des plats du terroir faits maison. Une cuisine qui laisse parler les saveurs de la région.
Cet article est paru dans le Télépro du 11/08/2022.
