Icône du foot moderne, le vainqueur du Ballon d’Or 2016 est un personnage bien plus complexe qu’il n’y paraît !
En remportant lundi soir son 4e ballon d’or, l’attaquant du Real Madrid a égalé son éternel rival, Leo Messi. Une récompense qui vient couronner une année de tous les succès marquée par son titre de Champion d’Europe conquis en France en juillet dernier.
Voici trois éléments dont vous n’aviez peut-être pas connaissance.
1. Le numéro 7 acquis dans la douleur
On le connaît pour ses initiales CR7, devenues une véritable marque, mais il aurait pu être baptisé CR28… Un poil moins impressionnant, mais c’était pourtant tout à fait plausible puisque le Portugais souhaitait revêtir ce numéro 28 lors de son arrivée Outre-Manche du côté de Manchester United.
Ronaldo cherchait en fait à fuir la pression du légendaire numéro 7 des Red Devils, porté par George Best, Eric Cantona ou encore David Beckham. Sûr de sa nouvelle recrue, c’est Sir Alex Ferguson, entraîneur adulé encore aujourd’hui par les supporters, qui a incité le Lusitanien à accepter la vareuse floquée du numéro 7 qui lui était attribué, afin de l’obliger à travailler durement pour faire honneur à ce chiffre symbolique.
2. Opéré du cœur à 15 ans !
Mais s’il figure aujourd’hui sur le podium des meilleurs footballeurs de la planète, il s’en est fallu de peu pour qu’il n’en soit jamais question. Et pour cause, à l’adolescence, le joueur a dû passer sur le billard car il souffrait de tachycardie. Ce dysfonctionnement, courant chez les footballeurs, est potentiellement mortel comme ce fut le cas pour le Camerounais Marc-Vivien Foé. Fort heureusement, l’anomalie a été détectée rapidement et on se régale aujourd’hui de voir le magicien portugais en action.
3. Un vrai généreux
Malgré l’image d’égocentrique qu’il dégage sur les terrains, Cristiano Ronaldo n’oublie pas d’où il vient et la chance qu’il a de vivre de sa passion ! En plus des dons du sang régulier (c’est pour cela qu’il n’est pas tatoué), l’ancienne star de Manchester n’hésite pas à donner de son argent personnel pour aider ses prochains.
En 2009, le Madérois a fait don de 100.000£ (120.000 €) pour un hôpital ou sa mère était traitée. En 2012, il a payé le traitement d’un jeune garçon en phase terminale d’un cancer. Deux ans plus tard, le Portugais s’est acquitté de 50.000£ (60.000 €) pour les frais de chirurgie d’un enfant, allant même jusqu’à réaliser un «zig zag» sur ses cheveux en référence à la cicatrice de ce jeune garçon.
Cette année, il a par exemple reversé ses primes de victoires à des œuvres caritatives ou en réalisant le rêve d’un Palestinien. Enfin, il est également un ambassadeur de l’association «Save The Children».
Des gestes salutaires même si ils seront jugés dérisoires en comparaison aux sommes astronomiques créditées sur ses comptes, d’ailleurs au centre du scandale «Football Leaks» provoquant un séisme sur la planète foot ces derniers jours.
Loïc Dinon
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