William Wyler, un Alsacien à Hollywood
Avec douze nominations à l'Oscar du meilleur réalisateur, parmi lesquelles trois victoires, William Wyler a été l'un des réalisateurs les plus en vue de l'âge d'or d'Hollywood. De "Vacances romaines" à "Ben-Hur", en passant par "Les Plus Belles Années de notre vie" ou "Funny Girl", ses films sont entrés dans la mémoire collective. Portrait d'un metteur en scène dont on oublie qu'il est né au début du XXe siècle dans un Mulhouse sous annexion allemande.
Hôtel des Amériques
Hélène est anesthésiste à Biarritz. Une nuit, alors qu'elle conduit à vive allure, elle manque d'écraser Gilles. Après cet accident sans gravité, tous deux se revoient. Gilles, quelque peu marginal, vit dans l'hôtel que tiennent sa mère et sa soeur. Il tombe rapidement amoureux d'Hélène...
Femme de feu
Frank Ivey, un riche et violent propriétaire terrien, fait régner la terreur dans une petite ville de l'Ouest américain. Seule la jeune Connie Dickason ose lui tenir tête, après qu'il a publiquement humilié son fiancé. La belle engage Dave Nash, un ancien alcoolique, pour l'aider à combattre la violence d'Ivey...
The People Next Door
Arthur et Gerrie Mason sont des Américains moyens qui vivent en périphérie de New York. Ils sont bien pensant, satisfaits d'eux-mêmes et de l'éducation qu'ils ont donnée à leurs enfants. Le choc est grand pour eux lorsqu'ils découvrent que leur fille Maxie, âgée de 16 ans, prend régulièrement du LSD...
Dortoir des grandes
Au collège de Mérémont, un établissement pour jeunes filles de bonne famille, Missia est trouvée ligotée et étranglée sur son lit. L'affaire est confiée à l'inspecteur Marco. Les collégiennes avouent que ce sont elles qui ont attaché Missia au cours d'un jeu. L'assassin, de toute évidence, a profité des circonstances...
Quand les bourgeois font leur cinéma
Le cinéma français est-il devenu au fil du temps un cinéma petit bourgeois ? Pourtant à ses débuts, il fut considéré comme l'art du peuple car il contenait dans sa nature même la force d'un explosif en faveur des revanches sociales. A partir de l'après-guerre, les différences entre les classes bourgeoises et prolétaires s'amenuisent progressivement. Est-ce parce que bourgeois et prolétaires regardent les mêmes programmes de télévision ?
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