Entre audace et classicisme, «Wolfenstein The New Order» réveille une licence à l’agonie.
Récit du combat disproportionné opposant un simple soldat américain au IIIe Reich, la licence «Wolfenstein» est une légende dans l’histoire des jeux vidéo.
Précurseur de «Doom»
Le 5 mai 1992, le studio id Software enfante «Wolfenstein 3D», une démonstration technique flamboyante de la puissance immersive du jeu de tir en vue à la première personne. De couloir en couloir, le soldat William B.J. Blazkowicz nettoie le château de Wolfenstein de la vermine nazie. Le genre décolle et prend son envol définitif un an plus tard avec «Doom», du même id Software.
Hélas, après l’excellent «Return to Castle Wolfenstein» de décembre 2001, la série s’enlise dangereusement et coule carrément à pic avec le mièvre «Wolfenstein» de 2009.
Les nazis ont gagné la guerre !
Annoncé à la surprise générale en 2013, le tout nouveau «Wolfenstein» est aujourd’hui disponible sur PC (45 €), PS3 (55 €), PS4 (60 €), Xbox 360 (55 €) et Xbox One (60 €). En marge de ses mécaniques classiques propres au jeu de tir subjectif, «Wolfenstein The New Order» imagine avec panache une histoire revue et corrigée : l’Allemagne a gagné la guerre et domine le monde alors que BJ. Blazkowicz se réveille en 1959 d’un long coma. Son combat ne fait que commencer…
Georges Lekeu
Découvrez ci-dessous la bande-annonce du jeu :
