Vous avez la voix enrouée ? Adoptez les bons réflexes !
Trouble banal et bien souvent bénin, un enrouement de la voix n’en demeure pas moins sans inconvénient. Outre la douleur, la difficulté pour se faire entendre est sans doute le plus incommodant.
La dysphonie, comme il convient de l’appeler, fait suite à un dysfonctionnement du larynx et l’altération des cordes vocales. Si l’infection ORL est une des causes évidentes de cette anomalie, on note aussi l’influence d’autres facteurs tels qu’une exposition brusque au froid, un air trop sec ou pollué, un surmenage vocal (dû à une activité professionnelle qui le favorise par exemple), un mauvais usage de la voix (fréquent chez les enfants), l’alcool, un reflux gastro-œsophagien ou encore une allergie.
Habituellement, la dysphonie ou l’aphonie (extinction de la voix) évoluent de façon favorable. Si vous en souffrez, tout l’enjeu se résume donc à adopter les bons réflexes pour accélérer la guérison.
Repos vocal de 24h
Afin de soulager efficacement l’enrouement, il faut idéalement commencer par un repos vocal et total de minimum 24 heures, durant lesquelles aucun bavardage, papotage et même chuchotage (qui, malgré ce qu’on pourrait penser, aggrave l’état dysphonique) ne devra être toléré.
De l’eau, de l’eau et encore de l’eau
Pensez à bien vous hydrater en évitant les produits tels que l’alcool, le café, le tabac et les boissons fraîches – autant que les boissons bouillantes d’ailleurs. Pour bien humidifier le larynx, privilégiez les tisanes (réglisse, bouillon-blanc…), inhalations (thym, eucalyptus…) et gargarismes d’eau tiède (mélangée avec du miel par exemple).
Et les bonbons ?
Les bonbons et pastilles à sucer à base de plantes peuvent également être bénéfiques. Ils peuvent en effet aider à la production de salive et ainsi soulager le mal. Pour des bonbons 100% naturels, tournez-vous plutôt vers les baies de cassis séchées. Vous pourriez être surpris par leurs propriétés antalgiques.
Ces astuces peuvent bien évidemment être combinées pour retrouver le plus rapidement tous ses moyens, mais elles ne remplacent en rien un avis médical. Une extinction de voix qui dure plus d’une semaine et qui occasionne une gêne respiratoire doit amener à consulter un médecin, idéalement un ORL (oto-rhino-laryngologiste).
Fabio Greco
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