Voici pourquoi les films d’horreur mettent souvent en scène des enfants !
Peuplés de créatures étranges pétries de cruelles intentions, situés en des lieux peu avenants et scénarisés pour glacer le sang, les films d’horreur ont pourtant la cote. Les enfants ne sont-ils pas à compter parmi les plus effrayants ?
La peur suscitée par la fiction fait partie des sentiments naturels de l’être humain. Selon certains neurologues, les synapses du plaisir seraient d’ailleurs proches de celles de la peur dans notre cerveau.
Ceci expliquerait l’envie ou le besoin d’être terrifié. «Jouer avec sa peur, c’est retourner en enfance. Le frisson ressenti devant un film d’horreur est similaire à celui éprouvé sur les montagnes russes», explique Frank Lafond, spécialiste du cinéma fantastique.
Le règne des petites teignes
L’enfant est justement une figure marquante dans le cinéma d’épouvante. Beaucoup de bambins ou jeunes gens endossent le rôle de véritables petites teignes. Dans le genre horrifique, les scénaristes prennent un malin plaisir à transformer ces chères têtes blondes en êtres maléfiques…
Intimider les adultes
La recette fonctionne depuis 1960, année où sort «Le Village des Damnés». Dans ce récit culte (tiré d’un roman), toutes les femmes d’un petit bourg tombent enceintes en même temps et donnent bientôt naissance à des enfants blonds au regard étrange.
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Télépathes au Q.I. élevé, ils se mettent à manipuler tous les habitants. Scientifiques et militaires vont devoir jouer serrer pour tenter de les neutraliser…
Rayonnement tyrannique identique pour Anthony Fremont dans «C’est une belle vie», épisode 8 de la saison 3 de «La Quatrième Dimension» (1961). Cette jolie bouille de 6 ans a la capacité de faire souffrir ou de faire disparaître tout adulte qui ose le réprimander. Voilà de quoi se tenir à carreaux.
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Les filles aussi…
De même, en 1994, Macaulay Culkin, authentique star de «Maman, j’ai raté l’avion», surprend dans un contre-emploi avec «Le Bon Fils». Caché derrière des lunettes de p’tit intello, il incarne Henry Evans, un cousin peu fréquentable, fin stratège de la terreur.
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Les garçons ne sont pas les seuls à camper d’effrayants rôles. La fameuse «Carrie» (1976), créée par Stephen King, adolescente effacée mais douée de télékinésie, décide un soir d’utiliser son pouvoir afin de se venger des personnes qui l’ont jusque-là malmenée.
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Quant à «Esther» (2009), jeune orpheline à la maturité étonnante, elle mène la vie dure à sa famille adoptive. Et aux spectateurs.
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Dans Télépro cette semaine, découvrez d’autres têtes à faire pâlir dans notre dossier consacrés aux films d’horreur. Tremblez, maintenant…
Carol Thill et Sébastien Varveris
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