En toute fin de soirée ce dimanche, Arte consacre un documentaire à la vie de Zsa Zsa Gabor. À Hollywood, il y a un demi siècle, l’actrice hongroise est l’une des premières à déjà vouloir bâtir sa notoriété et son empire sur sa vie privée. À 0h05, retour sur le parcours trépidant de l’ex-miss Hongrie.
Dans les années 1950, tout le monde connaît Zsa Zsa Gabor. À la fin de sa carrière, sa filmographie n’est pourtant pas inouïe, une trentaine de films environ, dont «Moulin rouge», de John Huston, ou «La Soif du mal», d’Orson Welles (1958). Pour le reste, peu ou pas de chefs-d’œuvre, c’est selon. Mais alors, pourquoi Zsa Zsa était-elle la coqueluche du Tout-Hollywood au milieu du XXe siècle ? La première rencontre de Sári avec la célébrité a lieu en 1936, lorsqu’elle est couronnée miss Hongrie. Elle a 19 ans et décide de tenter sa chance à Hollywood. Elle entraîne avec elle ses deux sœurs. Les «Gabor Sisters» sont rapidement remarquées par les mondains de Los Angeles, et particulièrement Zsa Zsa, dont la beauté est indéniable. Très vite, la jeune femme comprend que le 7e art ne suffira pas à attirer la lumière sur elle. Dotée d’un sens de la répartie et d’un esprit vif, elle décide de bâtir elle-même sa légende. Tous les ingrédients qui rythment les téléréalités d’aujourd’hui y sont : relations tumultueuses avec ses amants célèbres, dont Frank Sinatra et Sean Connery, petit séjour en prison pour avoir giflé un policier ou encore scandales financiers. En 1970, elle est menacée par des malfrats armés qui lui dérobe une bague d’une valeur de 500.000 dollars. Presque un demi-siècle plus tard, en 2016, une mésaventure identique arrivera à son héritière spirituelle, Kim Kardashian.
Mais ce qui a réellement affolé les tabloïds durant l’ère Gabor, ce sont bien sûr ses nombreux mariages. Zsa Zsa a juré fidélité à neuf reprises ! (…)
Extrait d’un article paru dans Télépro du 02/07/2020