Le présentateur et producteur de l’émission satirique explique les circonstances de l’incident.
Vendredi dernier, à l’occasion du cortège habituel du 1er mai organisé par le Front national, des journalistes et cameramen de Canal + (et de France 5) ont été pris à partie par des militants, avec Bruno Golnisch (ex-vice-président du FN) à leur tête.
Une attaque non dirigée ?
Interrogé ce lundi matin sur France Inter, Yann Barthès, présentateur vedette du «Petit journal» (Canal + en France et BeTV en Belgique) affirme que cette agression aurait pu arriver à n’importe quels autres de ses confrères.
N’ayant pas pu prendre place dans la tribune de presse, trois journalistes du «Petit journal» se sont trouvés à l’arrière du cortège, aux alentours de la place de l’Opéra à Paris.
Visiblement, les militants du FN, au contraire de Bruno Golnisch, ne savaient pas qu’il s’agissait d’une équipe appartenant à Canal +, car ceux-ci n’affichaient pas leur micro de façon apparente. L’eurodéputé a d’ailleurs attrapé la perche d’un preneur de son et a frappé ces reporters avec son parapluie, les blessant au dos et à la nuque, avant d’être calmé par le service d’ordre.
Parallèlement à cela, France 5 a annoncé par le biais d’Anne-Sophie Lapix sur Twitter qu’une de ses équipes a également été agressée lors du défilé, une de leurs caméras a été brisée pendant cet accrochage.
Images prévues ce lundi soir au «Petit journal»
Yann Barthès précise que ses collègues concernés par ces incidents auraient l’intention de porter plainte. Le «Petit journal» diffusera ce lundi soir, dans sa quotidienne, les images captées sur place.
Tout porte à croire qu’elles seront particulièrement affligeante et terniront davantage l’image de ce parti malheureusement coutumier de ce genre de débordements.
Liès Ben Larbi
