Des portraits de femmes à découvrir ce lundi à 20h50 sur France 5.
Elles se prénomment Jeanne, Anita, Makiko… Elles sont européennes, sud-américaines, asiatiques, africaines, américaines, arabes… Elles sont diplômées d’Harvard, pâtissières, entrepreneuses, fermières. Elles travaillent à la chaîne à l’usine, elles tirent le diable par la queue… Visages face caméra, elles sont deux mille à prendre la parole dans ce documentaire des réalisateurs Anastasia Mikova et Yann Arthus-Bertrand.
Elles parlent de tous les sujets à la première personne : l’éducation, le mariage (par amour ou forcé), la maternité, l’indépendance financière, la vieillesse, les agressions sexuelles, les violences domestiques, l’inceste, l’excision, l’insécurité dans le métro comme en rue, la sexualité à tout âge, l’avortement, la prostitution… Les témoignages sont intimes, souriants, émouvants.
Ce film a demandé deux ans de tournage à travers le monde. «Chacune de ces femmes est unique et en même temps, il y a quelque chose qui nous unit toutes, qui fait de nous des femmes», explique Anastasia Mikova. «J’espère que ce film sera une claque très positive pour beaucoup d’hommes.»
Et Yann Arthus-Bertrand de reconnaître : «J’ai compris toutes les épreuves que doit traverser une femme dans sa vie. J’ai un peu honte de moi, je n’ai peut-être pas assez respecté les femmes de ma vie. Je ne le dis pas avec fierté.»
Cet article est paru dans le Télépro du 4/3/2021
