L’ex-président français est omniprésent en ce moment à la télé française.
Avec la sortie de son livre-confession, «La France pour la vie», l’ancien président de la République française, Nicolas Sarkozy était attendu au tournant. C’est d’ailleurs la période des sorties littéraires du côté des Républicains avec la parution d’un ouvrage signé des mains de Jean-François Copé.
Ce livre de Sarko a quelque peu surpris le grand public, car l’homme soutenait fermement en octobre dernier ne pas vouloir écrire sur son quinquennat. Néanmoins, les surprises sont monnaie courante sur l’échiquier politique… Sarkozy prépare le terrain pour la campagne des élections présidentielles de 2017. Dès lors, ce livre tombe à point nommé pour faire son mea culpa politique.
Et il va le faire sur toutes les télés. Ce jeudi 28 janvier, il sera l’invité de «C à vous» sur France 5. Le 4 février, il répondra aux questions de David Pujadas dans «Des paroles et des actes» sur France 2.
Dimanche, TF1 diffusait une interview exclusive réalisée dans le cadre de l’émission «Sept à huit», présentée par Harry Roselmack. L’homme politique revenait durant plus de 20 minutes sur les erreurs et les imperfections qui ont touché son quinquennat. Il a aussi entre autres expliqué les raisons qui l’ont poussé à revenir en politique.
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Un passage télévisé qui n’est pas passé inaperçu pour Yann Barthès et son équipe du «Petit journal». La rédaction de Canal + est plutôt friande de ce genre d’interview, où le politique est analysée sous la loupe. Ainsi, Barthès soulignait dans son émission de lundi, le coup de communication maîtrisé par l’époux de Carla Bruni. Évidemment, l’ancien ministre de l’Intérieur en a pris pour son grade à tous les étages. Attitude corporelle, excuses et confessions, tout est passé à la loupe. De quoi faire déchanter, le président du parti de droite.
Un livre aux erreurs historiques
Mais la sortie du livre de Nicolas Sarkozy fait aussi parler d’elle pour… des approximations historiques. L’ancien président raconte une campagne «d’une rare violence» entre les présidents américains George W. Bush et Barack Obama. L’histoire est vendeuse sauf que… les deux hommes ne se sont jamais affrontés dans la course à la Maison-Blanche !
Alors oui, Nicolas Sarkozy a beau trouver la démocratie américaine «plus harmonieuse et consensuelle que la nôtre [française]», le passage où il dit : «J’avais été impressionné par la décision de Barack Obama d’inaugurer lui-même la fondation pour la liberté de son prédécesseur George Bush. Et pourtant la campagne entre eux avait été d’une rare violence», n’en est pas vraie pour autant.
Barack Obama a succédé à George W. Bush en janvier 2009. Mais le 44e président des USA avait affronté le Républicain John McCain, et ensuite, il avait été réélu aux dépens de Mitt Romney.
Michael Scholze
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