Wes Anderson en quatre courts métrages sur Netflix

Benedict Cumberbatch dans «La Merveilleuse histoire de Henry Sugar» © Netflix
Aurélie Bronckaers
Aurélie Bronckaers Journaliste

Avec son style bien à lui, le cinéaste texan est devenu une référence dans le milieu. Netflix a récemment ajouté quatre nouveaux courts métrages à son nom. Valent-ils le coup d’œil ?

«L’Île aux chiens», «The Grand Budapest Hotel» ou encore récemment «Asteroid City»… Le moins que l’on puisse dire, c’est que Wes Anderson adore jouer avec des récits poignants et des visuels euphoriques. Son goût pour la symétrie, les couleurs pastel et l’ambiance rétro, lui permet de se forger une réputation hors du commun dans le monde du cinéma. Faisant de lui, l’un des réalisateurs les plus en vogue de sa génération.

Il est étonnant de découvrir, du jour au lendemain, sans presque aucune couverture marketing, quatre nouveaux courts films du réalisateur sur Netflix.

Pour cette collaboration, Wes Anderson a choisi d’adapter des œuvres de l’illustre Roald Dahl. Des écrits qui l’inspirent depuis toujours et dont il a déjà tiré une version animée de «Fantastic Mr. Fox» en 2009.

Avec «La Merveilleuse histoire de Henry Sugar», il relate l’existence d’un gourou capable de voir sans ses yeux et d’un brillant jeune homme, qui découvre cette histoire surprenante et est prêt à tout pour maîtriser ce don afin de gagner à tous les coups au casino. La mise en scène est telle une pièce de théâtre baroque et la narration atypique. Le format de 37 minutes sert grandement au rythme du film. Sans cela, la magie aurait pu s’estomper. Pour cette première adaptation, Wes Anderson s’est doté, comme à son habitude, d’un luxueux casting composé de Ralph Fiennes, Ben Kingsley et Benedict Cumberbatch.

Le cycle se poursuit avec «Le Cygne» (17 minutes) qui narre le harcèlement que subit le jeune Peter Watson face à deux brutes épaisses que sont Raymond et Ernie. Le fin mot de l’histoire : méfiez-vous des apparences.

«Le Preneur de rats» est quant à lui plus sombre, baignant presque dans le genre de l’horreur, et est peu connu du grand public. Le court raconte les péripéties d’un dératiseur excentrique.

Pour finir, «Venin» évoque une mésaventure piquante d’un homme qui retrouve dans son lit… un serpent !

Curieux de découvrir les dernières œuvres de Wes Anderson ? Rendez-vous sur Netflix ! La bande-annonce de «La Merveilleuse histoire de Henry Sugar» :

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