«Wallonie sauvage» (RTL-TVI) : ces êtres fascinants qui vivent chez nous
Ce samedi à 19h50, RTL-TVI et Tom de Dorlodot nous présentent un documentaire exceptionnel, fruit de 2.000 heures d’affût et 250 heures de plongée qui nous dévoile la Wallonie côté sauvage comme on ne l’a jamais vue. Rencontre avec l’«explorateur» et parapentiste de 35 ans.
Qu’est-ce que la «Wallonie sauvage» ?
Deux réalisateurs ont tourné des images pendant près de deux ans. L’idée est de montrer à quel point la Wallonie peut être sauvage. Jean-Christophe Grignard s’est occupé des plans sous-marins. Il a plongé au fond des carrières, des lacs et des réserves naturelles. Nous avons des images d’esturgeons, de carpes et de brochets gigantesques. Robert Henno, passionné de nature hors de l’eau, a filmé des espèces qui sont en train de revenir chez nous, comme les castors.
Vous mettez-vous en scène ?
J’ai fait de la plongée et je participe à des tournages en parapente et en paramoteur dans une réserve naturelle. En tant que présentateur, j’apporte le côté aventure «à la Nicolas Hulot». Notre objectif est d’apporter un contenu différent de ce qu’on est habitué à voir sur RTL-TVI. Jusqu’ici, la chaîne n’était pas vraiment impliquée dans le documentaire nature, au contraire de la BBC. Nous voulons toucher un public large en parlant de la nature.
Avec la crise du covid-19, on a parlé de la Wallonie partout, cet été…
La différence, c’est qu’on présente un gros travail de fond. Les réalisateurs ont passé des jours à l’affût. Si on vous donne cinq jours pour faire un sujet sur la Wallonie, vous allez rapidement en faire le tour. Nous, on a des milliers d’heures de rushes avec des journées entières à attendre la bonne image. Ce sont des passionnés qui ne comptent pas leur temps et qui ne sont pas simplement des caméramans. Nous voulons faire passer des messages et apprendre des choses aux téléspectateurs.
Extraits d’une interview parue dans le magazine Télépro du 24/09/2020
Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici