Walid : «La pauvreté infantile est scandaleuse !»

Walid : «Avec Ophélie Fontana et Fanny Jandrain, notre objectif est de mobiliser un maximum de personnes autour de la lutte contre la précarité !» © RTBF/Fred Guerdin
Pierre Bertinchamps
Pierre Bertinchamps Journaliste

Ce dimanche à 20h15 sur La Une, l’animateur de La Première fait son entrée dans le Cube de Viva for Life.

Avec Fanny Jandrain, Walid rejoint Ophélie Fontana (8e participation !) pour 144 heures d’enfermement dans le studio de verre de Viva for Life, qui se trouve, cette année encore, à Bertrix (Luxembourg). L’animateur mouille la chemise pour l’enfance défavorisée.

Pourquoi avoir attendu si longtemps avant d’intégrer le Cube ?

Mon engagement pour Viva for Life est là depuis le début. Ce n’est pas l’endroit où on se trouve qui compte, ce sont les actes.

Comment appréhendez-vous l’opération ?

C’est une opération de solidarité. L’engagement sera plus intense. Notre objectif à tous les trois est de mobiliser un maximum de personnes autour de la lutte contre la précarité. Je connais les rouages de Viva for Life, mais on n’est jamais prêt à prendre en pleine figure tant de témoignages sur une réalité que l’on côtoie peut-être tous les jours sans la voir.

Vous allez gérer votre sensibilité ?

Je dors très peu, donc je suis ultrasensible. Dans le Cube, la fatigue ne sera pas mon ennemi principal, mais plutôt la gestion de mes émotions et la manière d’exprimer ma colère face à une situation qui fait qu’en 2023, il y a encore des enfants pauvres.

Vous vous êtes préparé physiquement ?

Dès qu’il y a un micro, je peux parler pendant des heures. Je passe ma vie à bosser, donc ce côté marathon ne m’effraie pas. En revanche, la séparation physique avec les proches sera plus difficile. D’un autre côté, elle facilitera l’introspection face à une réalité scandaleuse. Je suis papa de quatre garçons, et la précarité des enfants est inadmissible.

Viva for Life vous touche personnellement ?

Je n’ai pas grandi dans une famille nantie. Je recevais énormément d’amour, mais les fins de mois étaient parfois compliquées. J’ai pris conscience de cette réalité très tôt. C’est pour ça que je me suis rapidement investi dans la jeunesse, c’est elle qui sera aux commandes demain. Les valeurs qui m’ont été transmises sont plus importantes que tout. C’est beau d’avoir, mais c’est mieux d’être.

Malgré ses 10 ans d’existence, la pauvreté, surtout celle des enfants, est toujours aussi grave… Elle s’est même accentuée.

Vous pensiez qu’on avait pour ambition d’éradiquer la pauvreté ! ? Il s’agit de la mettre en lumière, d’alerter le public et d’avoir un impact positif. La pauvreté est un échec de société, pas l’échec de l’opération. Justement, nous permettons à des associations de garder la tête hors de l’eau (305 associations ont été aidées depuis 2013, ndlr)…

Cet article est paru dans le Télépro du 14/12/2023

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