«Vous ne voyez que 15% de ce qu’il se passe dans « Secret Story »»

Premier habitant à sortir de la Maison des secrets, Iliesse, ne compte pas se faire oublier si vite. Pour Télépro, il se lâche encore un peu sur certains candidats…

Comment s’est passée votre sortie du jeu ?

Très cool ! J’ai rencontré quelques photographes qui m’avaient repéré dans l’émission et qui avaient appris que je voulais devenir mannequin. J’ai été voir sur les réseaux sociaux comment les candidats étaient perçus par le public. J’y ai découvert que les gens avaient trouvé en moi, une personnalité qui leur plaisait. J’ai été dans l’aventure comme je suis dans la vie, et je revendique ma façon d’être.

Vous êtes parti le premier. Aviez-vous peur d’être vite oublié ?

C’est vrai que cétait ma crainte, parce qu’en une semaine, le public n’allait pas trop me calculer. Mais les gens me reconnaissent dans la rue. C’est assez drôle. J’ai pris une petite notoriété.

«Je me suis disputé avec tout le monde»

Votre coté, un peu «hautain» n’était-il pas en décalage avec l’esprit de «Secret Story» ?

On ne m’attendait pas forcément dans ce genre de jeu. Je voulais me tester par rapport à moi et à ma capacité à m’intégrer dans un milieu que je ne cotoie pas forcément. Pourtant, je ne suis pas du tout le petit parisien du XIXe arrondissement qui se la pète ! En dessous de ma petite carapace, je suis un gars de 21 ans, qui sort des études et qui n’a pas encore fait grand chose. Dans la Maison, j’ai été remis en place par pas mal de gens, et ça ne m’a pas plu. Il y a des choses que vous n’avez pas vues mais je me suis disputé avec un peu tout le monde. C’était toujours avec les candidats les plus vieux. Mais le terme «hautain» ne me correspond pas, je préfère qu’on dise «en dehors du moule»! Je n’aime tout simplement pas qu’on touche à mon orgueil…

Avez-vous de la rancoeur vis à vis de certaines personnes ?

Il y a beaucoup d’hypocrisie dans le jeu. Même si c’est un peu le concept. Je pense à Nathalie, par exemple, qui raconte tout le temps que quand on connaitra son secret, on sera très touché, alors que ce n’est pas vrai du tout. Sortir avec un jeune qui a vingt ans de moins, pour moi, c’est juste choquant plutôt que touchant. Elle nous a raconté des tas de choses sur sa vie, qu’elle a beaucoup souffert, qu’elle a eu une enfance maltraitée, etc. Pour nous mettre sur des pistes irréalistes. C’est horrible. Quand j’ai dit en sortant, qu’il y avait une belle brochette de «faux-culs», c’est parce que toutes les filles de la Maison, avant de passer au confessionnal, me passaient de la pommade. Et au final, elles m’ont toutes nominé. Elles étaient très contentes et toutes mignonnes pour que je les coiffe, et en fait, elles ont clairement avoué qu’elles ne m’aimaient pas… C’est cette hypocrise entre candidats qui m’a le plus déçu. À l’opposé, je suis quelqu’un de très sincère.

«Leila a des manières de princesse»

Votre pire ennemie était-ce Leila ?

C’est le summum ! Elle joue très bien son jeu, c’est la main de fer dans un gant de velours. Elle est magnifique, elle le sait et en joue beaucoup. À 32 ans, elle a des manières de petite princesse et par moment, elle abuse. Leila se plaignait sur tout et ne faisait pas grand chose dans la vie quotidienne. Elle a fait une crise parce que, un jour, il y avait tellement de vaisselle qu’on a utilisé aussi le lavabo de la salle de bain. Alors qu’elle n’a jamais levé le petit doigt pour les tâches ménagères…

Ce que l’on voit à la télévision ressemble à ce que vous viviez dans l’aventure ?

Il y a une très grosse différence ! On diffuse 45 minutes, en quotidienne, sur 24 heures de tournage. C’est à peine 15% de ce que l’on vit réellement dans la Maison. Il y a des choses qu’on évoquait à peine dans la «Quotidienne» alors que nous on le vivait et on le voyait. Comme la sincérité des sentiments entre Geoffrey et Jessica. C’est du carton.

Lors de votre nomination, vous étiez en concurrence avec Geoffey. Ensuite, vous avez eu votre revanche…

J’ai appelé ça «la malédiction d’Iliesse». (Rires) La roue a tourné pour les deux personnes qui étaient les plus préjudiciables. Élodie m’a nominée et m’a carrément planté un couteau dans le dos, et Geoffrey, qui m’a battu, est le garçon qui est sorti juste après moi. C’était une bonne revanche. Je suis ravi qu’ils soient partis. D’autant plus que Geoffrey avait une attitude désobligeante vis-à-vis de Sarah. Pour moi, c’est un petit con qui n’a jamais connu la valeur de l’argent. Les mois d’été, j’ai toujours bossé pour me faire de l’argent. Je n’ai pas de leçons à recevoir de lui.

«Ma phobie des chat est réelle»

Quel va être l’après «Secret Story» pour vous ?

J’adore la mode. Et d’ailleurs, je vois que dans la Maison, des candidats portent mes vêtements. C’est encore très drôle… Le mileu de la mode et le mannequinat m’intéressent. On m’a dit que j’avais les bonnes mensurations. Si on me proposait de faire une téléréalité comme «Les Anges», qui est basé à 30% sur un projet professionnel, ce serait un petit tremplin que je ne refuserais pas. Non seulement, ça se passe à l’étranger, et c’est bon pour se faire connaitre dans le milieu, mais ce serait aussi une façon de montrer une autre image de moi.

La phobie des chats, était-ce un vrai secret ?

Ce n’est pas gentil de se moquer… (Rires) C’est un vrai secret et je suis persuadé qu’il n’aurait jamais été trouvé. Concrètement dans le jeu, on ne parlerait jamais de chat dans une conversation. À l’age de 3 ans, j’ai été mordu par un chat, et au départ de cet événement, j’ai developpé une phobie très importante.

Selon vous, qui pourrait remporter «Secret Story 8» ?

Je pense que c’est Sarah. Elle a toute l’étoffe d’une gagnante. J’adore aussi Sacha. C’est le premier Belge que j’ai rencontré ! J’aime son humour et son coté dynamique. Il mérite d’aller en finale. J’embrasse d’ailleurs tous les Belges. Je serai dans les prochaines semaines en tournée chez vous dans plusieurs boites dont La Louvière et Bruxelles.

Entretien : Pierre Bertinchamps