«Volontaire» : 3 questions à Lambert Wilson
Un film à voir ce jeudi à 20h30 sur La Trois.
Le pitch de «Volontaire» : Laure, 22 ans, s’engage dans la Marine nationale. Il lui faut se plier à la discipline, s’intégrer et composer avec un commandant de marine au cœur sec, interprété par Lambert Wilson.
Qu’avez-vous aimé dans ce personnage du commandant Rivière ?
C’est une histoire d’amour très originale qui se noue entre Laure (Diane Rouxel) et Rivière. J’ai souvent eu, dans ma carrière, à jouer le silence, l’absence, le manque, l’impossibilité à communiquer… C’était passionnant que cet aspect-là de mon jeu devienne un objet de fantasme. Car Rivière est le héros en creux de «Volontaire», son fantasme à elle, Laure.
Qu’arrive-t-il exactement entre votre personnage et celui de Laure ?
«Trouble» est le mot qu’employait tout le temps la réalisatrice Hélène Fillières. Il s’est d’ailleurs passé quelque chose de l’ordre du trouble entre Diane Rouxel et moi ! Ce travail sur l’impossibilité du rapprochement a exacerbé notre jeu. Je ne peux pas dire que je suis tombé amoureux d’elle, mais elle m’a vraiment fasciné.
Qu’y-a-t-il de Lambert Wilson dans le personnage du commandant Rivière ?
J’ai pu distiller beaucoup de ma solitude et de ma mélancolie dans ce rôle. Cette impossibilité absolue d’exprimer l’amour. L’idée de deux personnages faits l’un pour l’autre, mais qui se ratent, cela me bouleverse. Je crois qu’on a quelques grandes amours dans son existence, sauf qu’on ne peut pas forcément les vivre si le timing n’est pas parfait.
Cet article est paru dans le Télépro du 22/6/2023
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