Ce mardi 20 janvier à 20h15, La Une lance la 4e saison du télécrochet.
Des fauteuils plus confortables, un catwalk plus lumineux, trois salons en mode rock, bleuté et orangé, accueillent désormais les familles et amis des talents où Walid (le remplaçant d’Adrien Devyver) se charge de les mettre à l’aise. «Parle avec ton cœur, on est cool», dit-il pour préparer un candidat aux confidences.
Eliminations cruelles
Ce qui est moins «cool», c’est la nouvelle règle des blinds, que le téléspectateur découvre dès ce mardi soir. Les candidats malheureux n’ont pas droit à une parole de réconfort de la part des coaches. Le silence est alors lourd sur le plateau de Média Rives jusqu’à leur sortie sur la pointe des pieds. Cette règle rend l’élimination plus cruelle, mais rythme mieux l’émission.
En coulisses, le candidat s’explique face caméra. En plateau, les coaches commentent la prestation. Et les deux réactions se retrouvent à l’image.
Les candidats se sont bousculés aux auditions sur le web
Vendu comme un télécrochet bienveillant, «The Voice» avait été égratigné lors de sa première saison. Le principe du «sing off», un énième duel de repêchage malvenu, avait été abandonné au profit du talent volé, plus positif.
Pour ce 4e rendez-vous, ils étaient 2.500 à passer les auditions en ligne. Et cette saison s’annonce colorée. Se sont glissés aux auditions une soprano d’origine russe, ex-participante au Concours Reine Élisabeth, une hôtesse de l’air originaire des Philippines, un auteur-compositeur argentin…
Trois nouveaux coaches
«The Voice» bénéficie aussi de sang neuf. Trois des quatre coaches ont été remplacés. Bienvenue à Chimène Badi, Stanislas et Jali. Seule B.J. Scott est restée fidèle au poste.
Quand on lui demande si elle ne craint pas de faire la saison de trop, elle répond en souriant : «Il n’y a pas de routine grâce aux personnalités des talents ! Les voix me paraissent plus fragiles. On a des talents forts, mais émotifs. L’année dernière était exceptionnelle. J’ai été à la fois bénie et maudite des dieux, j’avais trop de bons talents.»
Et la divine chanteuse de blues a eu encore «la gueule scotchée». «J’ai remarqué que je n’étais pas la plus choisie, mais je serai la plus regrettée !»
La finale en ligne de mire
Stanislas et Jali font le show, se houspillant allegro. «Là, je suis vexé comme un pou, je n’ai pas encaissé tes vacheries», balance le chanteur-compositeur de «Ma solitude» au benjamin belgo-rwandais de 26 ans.
La compétition est rude. C’est à celui qui formera l’équipe la plus performante pour emmener un de ses talents jusqu’à la finale.
«Je suis exigeante, mais je pense avoir beaucoup de cœur», nous confie Chimène Badi. «Quand on m’a proposé d’être coach, je me suis dit « chouette » ! J’aimais l’idée de choisir une voix sans voir le physique. À mes débuts, je me suis battue car j’ai été beaucoup attaquée sur mes rondeurs. Et j’ai rencontré ici une famille.»
Cette quatrième saison de «The Voice» compte au total 16 émissions : six auditions à l’aveugle, quatre duels et six lives.
Caroline Geskens
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