Voici à quoi ressembleront les locaux de la RTBF (Bruxelles) à l’horizon 2021

Voici à quoi ressembleront les locaux de la RTBF (Bruxelles) à l’horizon 2021
Pierre Bertinchamps
Pierre Bertinchamps Journaliste

Exit la grande «barre» de bureaux que l’on voit de partout à Bruxelles. Dans quelques années, la RTBF et la VRT auront chacune un bâtiment séparé sur la nouvelle Place des Médias.

C’est en 1966 que la RTB et la BRT prenaient possession de la Cité Reyers à Schaerbeek (la fameuse Tour ne sera construite que fin des années septante), qui était ultra moderne à l’époque. Depuis la fin des années 90, le lieu était devenu obsolète et les deux chaînes hésitaient entre une vaste rénovation ou une démolition, surtout à cause de son côté très énergivore (le radiateur de Reyers comme on le surnomme dans le quartier). C’est ce dernier scénario qui a été retenu.

Plus petit, mais avec le même nombre d’employés

L’adresse de la RTBF va aussi changer. Le «52, Boulevard Reyers» sera gommé sur les cartes de visite au profit de «Place des médias». On ne sait pas encore qui de la VRT ou de la RTBF prendra le numéro 1. «On fera peut-être un tirage au sort !», sourit l’administrateur-général. Sur la nouvelle place, les deux institutions audiovisuelles seront distantes de 60 mètres. 

D’ici cinq ans, les investissements, à Reyers, seront limités. Quelques petites dépenses pour la newsroom et le patio radio… Mais tout devra être amorti pour la fin 2020. Le terrain (avec sa barre de bureaux) sera alors vendu, et au nouveau propriétaire de procéder à la démolition.

Le coût de l’ouvrage ertébéen est estimé à 150 millions d’euros, financé en grande partie sur emprunt et fonds propres. 47 projets avaient été remis lors de l’appel à projet européen.

Pierre Bertinchamps

Les installations seront modulables, plus lumineuses et économes en énergie, puisque la RTBF estime que la facture sera divisée par 4. Côté studios, il n’y aura pas plus ni moins, mais la polyvalence et la modularité seront renforcées. «Nous serons plus dans la proximité que l’on avait à l’époque de la Place Flagey, que dans la «barre» inélégante actuelle qui domine Bruxelles», a ajouté le patron du service public. D’ailleurs le terme «Cité la RTBF» sera remplacé par «Maison des médias», plus familial et plus convivial.

La nouvelle bâtisse fera 7 étages (4 de moins qu’aujourd’hui). Les trois premiers dédiés à la logistique et aux studios (TV et radio). La newsroom (salle des journalistes) occupera les niveaux 3 et 4. Et les bureaux, du 5e au 7e étage.

Les clefs du nouveau siège devraient être remises à la RTBF à la fin de 2020, pour inauguration officielle début 2021. Quant à la Tour Reyers, même si elle va perdre son affectation actuelle, elle ne disparaîtra pas du paysage. «C’est un des rares symboles que l’on connaît tant en Flandre qu’en Fédération Wallonie-Bruxelles», précise Philippot. Mais son avenir exact est encore en discussion…

Nouvelle adresse

L’adresse de la RTBF va aussi changer. Le «52, Boulevard Reyers» sera gommé sur les cartes de visite au profit de «Place des médias». On ne sait pas encore qui de la VRT ou de la RTBF prendra le numéro 1. «On fera peut-être un tirage au sort !», sourit l’administrateur-général. Sur la nouvelle place, les deux institutions audiovisuelles seront distantes de 60 mètres. 

D’ici cinq ans, les investissements, à Reyers, seront limités. Quelques petites dépenses pour la newsroom et le patio radio… Mais tout devra être amorti pour la fin 2020. Le terrain (avec sa barre de bureaux) sera alors vendu, et au nouveau propriétaire de procéder à la démolition.

Le coût de l’ouvrage ertébéen est estimé à 150 millions d’euros, financé en grande partie sur emprunt et fonds propres. 47 projets avaient été remis lors de l’appel à projet européen.

Pierre Bertinchamps

Dès l’an prochain, de vastes travaux vont débuter sur le terrain appelé «Tir national» qui s’étend de l’Avenue Georgin (aux portes de RTL) au Boulevard Reyers. Un «Médiapark» où seront logées la RTBF, la VRT, BX1, l’agence Belga, des écoles et des boîtes de production qui le souhaitent. Ce mardi, la RTBF a présenté la maquette de son tout nouveau bâtiment, tout en verre dans la lignée des installations de Liège et de Charleroi, avec plus de 80% de bureaux en openspaces (contre 10% actuellement).

Le nouveau centre de la RTBF, signé par les bureaux d’architectes V+ et MDW Architecture, sera plus petit, parce que la VRT ne sera plus à la même adresse que la RTBF. Mais il sera conçu pour accueillir les 1.300 collaborateurs du siège central de la chaîne publique.

Actuellement, la RTBF possède 80.000 m². Dans cinq ans, elle n’en aura plus que 38.000. «C’est une nouvelle page d’histoire que nous allons écrire», commente Jean-Paul Philippot, administrateur-général de la RTBF. C’est en effet le dernier gros chantier de rénovation, après l’inauguration de Médiasambre à Charleroi, prévue dans un an.

La Tour reste en place

Les installations seront modulables, plus lumineuses et économes en énergie, puisque la RTBF estime que la facture sera divisée par 4. Côté studios, il n’y aura pas plus ni moins, mais la polyvalence et la modularité seront renforcées. «Nous serons plus dans la proximité que l’on avait à l’époque de la Place Flagey, que dans la «barre» inélégante actuelle qui domine Bruxelles», a ajouté le patron du service public. D’ailleurs le terme «Cité la RTBF» sera remplacé par «Maison des médias», plus familial et plus convivial.

La nouvelle bâtisse fera 7 étages (4 de moins qu’aujourd’hui). Les trois premiers dédiés à la logistique et aux studios (TV et radio). La newsroom (salle des journalistes) occupera les niveaux 3 et 4. Et les bureaux, du 5e au 7e étage.

Les clefs du nouveau siège devraient être remises à la RTBF à la fin de 2020, pour inauguration officielle début 2021. Quant à la Tour Reyers, même si elle va perdre son affectation actuelle, elle ne disparaîtra pas du paysage. «C’est un des rares symboles que l’on connaît tant en Flandre qu’en Fédération Wallonie-Bruxelles», précise Philippot. Mais son avenir exact est encore en discussion…

Nouvelle adresse

L’adresse de la RTBF va aussi changer. Le «52, Boulevard Reyers» sera gommé sur les cartes de visite au profit de «Place des médias». On ne sait pas encore qui de la VRT ou de la RTBF prendra le numéro 1. «On fera peut-être un tirage au sort !», sourit l’administrateur-général. Sur la nouvelle place, les deux institutions audiovisuelles seront distantes de 60 mètres. 

D’ici cinq ans, les investissements, à Reyers, seront limités. Quelques petites dépenses pour la newsroom et le patio radio… Mais tout devra être amorti pour la fin 2020. Le terrain (avec sa barre de bureaux) sera alors vendu, et au nouveau propriétaire de procéder à la démolition.

Le coût de l’ouvrage ertébéen est estimé à 150 millions d’euros, financé en grande partie sur emprunt et fonds propres. 47 projets avaient été remis lors de l’appel à projet européen.

Pierre Bertinchamps

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