Vivre ici : «On va apporter une nouvelle vision de l’actualité !» (interview)

Vivre ici : «On va apporter une nouvelle vision de l’actualité !» (interview)
Pierre Bertinchamps
Pierre Bertinchamps Journaliste

Nouveau duo pour le journal des Télés locales, «Vivre ici». Fanny Rochez et Jimmy Meo prennent les commandes dès ce lundi, avec un nouvel horaire.

Après 18 mois, on change tout à «Vivre Ici». Le digest des 12 Télés locales se trouve une case en fin de journée pour plus de réactivités. Même si tout le monde en convient, 17 heures, c’est un peu osé pour de l’info.

Un studio flambant neuf aussi, à TV Factory, le nouveau site consacré aux activités audiovisuelles et qui accueille désormais aussi le plateau d’Antenne Centre (ACTV). TV Factory, c’est 2500 m² de studios, les plus grands de Belgique, et pas que, puisqu’il se chuchote que TF1 pourrait y produire son «Danse avec les stars», cet automne. Après Céline Dion, il y a quinze ans, La Louvière deviendra le nouveau «place to be» de Wallonie…

Enfin, la présentation sera également différente puisque les télés francophones ont embauché deux nouveaux visages pour leur journal : Fanny Rochez et Jimmy Meo, deux anciens de RTL qui se relayeront une semaine sur deux. Un hasard, assurent les deux journalistes qui se connaissent déjà mais qui avaient pris des directions différentes après la mise en œuvre du plan #Evolve.

Quelle est la principale nouveauté de «Vivre Ici» ?

Fanny Rochez : L’horaire qui permettra de passer d’une actualité plutôt froide du midi, à une information plus que chaude, à 17 heures.
Jimmy Meo : À midi, on ne diffusait que les actus de la veille. À 17h, ce sera le premier JT de la soirée. C’est un défi parce que c’est tôt, mais c’est une volonté.

Vous reprenez un projet existant. C’est plus difficile ?

F.R. : Je pense qu’on nous fait confiance, et nous avons été choisis pour notre «expérience». Il y a eu une ère avec Benjamin Mars, et là, on démarre une autre ère, avec un journal cadencé différemment avec des brèves, des directs,… Pour justement apporter un maximum d’informations et que toutes les télés locales se sentent impliquées, tous les jours.

F.R. : Même chose pour moi, je n’aurais pas pu ne prendre qu’un rôle de présentatrice. J’ai besoin aussi de retourner sur le terrain. On est journalistes avant tout. Je suis comblée…

Quel est le «style» Fanny Rochez ?

F.R. : (Rires) Le sourire et l’authenticité. Je viens d’une région bon enfant, et ça se voit. L’empathie me caractérise bien aussi. C’est ce qu’il faut pour présenter un journal.

Et Jimmy Meo ?

J.M. : Le sourire à l’antenne. Je ne serai pas très différent de Fanny à ce niveau-là. On se ressemble un peu.

On vous associe encore à RTL, ça vous agace ?

F.R. : On a grandi là ! Maintenant nous sommes mûrs, nous passons à autre chose…
J.M. : Je ne pourrais pas être associé à autre chose puisque j’ai fait mon stage d’études à RTL, et j’ai commencé à y travailler dès le lendemain. Ils m’ont fait confiance à un moment où j’étais nul. (rires) Je ne renie pas du tout mes sept années à RTL. J’y ai tout appris.  C’est juste qu’à un moment, j’avais besoin et envie d’autre chose.
F.R. : J’ai aussi tout appris là-bas, et on m’y a permis de faire des choses insoupçonnées, comme présenter un programme quotidien. Je n’y retire que du positif. Vingt ans de carrière, et une page se tourne. Et tant mieux si je peux mettre à profit pour «Vivre Ici» ce qu’on m’a appris. Je suis partie au bon moment…

Concrètement, il n’y a pas de rédacteur en chef spécifique pour l’édition de «Vivre Ici», ce sont les douze rédac’chef (et/ou directeurs de chaîne) des 12 télés locales qui vont faire une tournante de semaine en semaine.

Entretien : Pierre Bertinchamps

J.M. : C’est même plus facile de commencer avec un produit existant, parce que l’on a des bases. On ne doit pas inventer une émission. On part avec un journal qui a son identité. Notre boulot est de l’améliorer. On va apporter une nouvelle vision avec une actu chaude reprenant les sujets des télévisions locales du jour-même.

Jimmy Meo, présenter un JT, c’est quelque chose de nouveau…

J.M. : J’avais fait des remplacements sur «Pour ou contre» (RTL-TVI) avec Fanny, justement. Nous avons déjà collaboré. Et j’ai présenté deux flashes spéciaux en «joker extrême» à RTL. C’est un exercice que j’ai déjà fait. Pas beaucoup, je l’accorde, mais j’ai tout de suite senti que j’aimais bien ça. Par contre, le faire de façon régulière, c’est nouveau. En même temps, j’avais envie de le faire. Je suis très enthousiaste.

Fanny, vous retrouvez l’antenne…

F.R. : Je suis super heureuse ! Je retrouve toute mon énergie. J’ai besoin de l’adrénaline du direct. Je m’y épanouis le plus, et ça se ressentait à l’époque. J’ai hâte de parler directement aux gens, de m’installer chez eux, et leur apporter des (bonnes) nouvelles.

Vous resterez sur BX1 et Vivacité ?

F.R. : Oui, et c’est totalement cohérent avec «Vivre Ici». BX1, c’est l’info locale bruxelloise. Je suis Binchoise d’origine, et Bruxelloise d’adoption : ces deux régions me tiennent à cœur. BX1 était ma priorité après RTL. J’y ai passé un test, et je m’y sens bien. Une petite structure très dynamique. En parallèle, VivaCité me propose de faire des remplacements sur Viva Bruxelles, en radio. Là encore, c’est cohérent. Et «Vivre Ici», c’est le summum, puisque que je reviens dans ma région ! Je reste en local tout en faisant du «national». Petite différence avec Jimmy, je n’ai jamais présenté de journaux télévisés.

Quel a été votre parcours après avoir quitté RTL ?

J.M. : Si on a été très attentif, on m’a toujours entendu sur RTL, puisque je travaille sur l’émission «Waldorado», qui vient de démarrer en avril. C’est un programme sur le monde de l’entreprise qui est produit par la société Snark. Je travaille pour eux depuis mon départ de RTL. Je vais pouvoir cumuler les deux (Fanny et Jimmy ont tous les deux un mi-temps à «Vivre Ici», NDLR). «Vivre Ici» est un bon équilibre entre la présentation d’un JT que j’aime faire, et le terrain que j’ai toujours fait. Je ne voulais pas tirer une croix là-dessus.

F.R. : Même chose pour moi, je n’aurais pas pu ne prendre qu’un rôle de présentatrice. J’ai besoin aussi de retourner sur le terrain. On est journalistes avant tout. Je suis comblée…

Quel est le «style» Fanny Rochez ?

F.R. : (Rires) Le sourire et l’authenticité. Je viens d’une région bon enfant, et ça se voit. L’empathie me caractérise bien aussi. C’est ce qu’il faut pour présenter un journal.

Et Jimmy Meo ?

J.M. : Le sourire à l’antenne. Je ne serai pas très différent de Fanny à ce niveau-là. On se ressemble un peu.

On vous associe encore à RTL, ça vous agace ?

F.R. : On a grandi là ! Maintenant nous sommes mûrs, nous passons à autre chose…
J.M. : Je ne pourrais pas être associé à autre chose puisque j’ai fait mon stage d’études à RTL, et j’ai commencé à y travailler dès le lendemain. Ils m’ont fait confiance à un moment où j’étais nul. (rires) Je ne renie pas du tout mes sept années à RTL. J’y ai tout appris.  C’est juste qu’à un moment, j’avais besoin et envie d’autre chose.
F.R. : J’ai aussi tout appris là-bas, et on m’y a permis de faire des choses insoupçonnées, comme présenter un programme quotidien. Je n’y retire que du positif. Vingt ans de carrière, et une page se tourne. Et tant mieux si je peux mettre à profit pour «Vivre Ici» ce qu’on m’a appris. Je suis partie au bon moment…

Concrètement, il n’y a pas de rédacteur en chef spécifique pour l’édition de «Vivre Ici», ce sont les douze rédac’chef (et/ou directeurs de chaîne) des 12 télés locales qui vont faire une tournante de semaine en semaine.

Entretien : Pierre Bertinchamps

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici