Viva for Life : «On devient un but d’excursion !»
Les trois animateurs du Cube ont accordé une interview à Télépro pour donner leur ressenti, à mi-parcours de l’opération «Viva for Life».
Samedi à 19 heures, le cap des trois jours d’enfermement a été passé, en direct, à la télé. Pour Sébastien Nollevaux, Raphaël Scaini et Sara De Paduwa, c’est aussi l’heure de faire un premier bilan.
«Je suis explosé !»
«Je savais que je serais fatigué après trois jours… Et je suis explosé après trois jours !», lance Sébastien. L’animateur délire toutes les nuits de minuit à 4h du matin avec les invités du Cube. Et donc, pour s’endormir juste après, c’est un peu la galère. «C’est vrai qu’il faut se faire aider par des petits trucs naturels – je précise – pour s’endormir tout de suite, et pouvoir récupérer un minimum avant de reprendre l’antenne.» Raphaël Scaini aussi s’amuse bien, mais ressent la fatigue. «On s’accroche ! On tient le coup, mais on s’amuse bien. Il y a une superbe énergie positive. Les animateurs des autres chaînes et les journalistes nous font des surprises qui aident à tenir… C’est positif !»
«Mes Loulous sont à fond derrière moi !»
Outre le relais à l’animation, il y a aussi le manque de nourriture. Les trois animateurs sont unanimes, même s’ils savaient déjà à quoi s’attendre, c’est un peu plus difficile à ce niveau-là. D’ailleurs, Raphaël Scaini l’avait déclaré lors de la quotidienne télé. «C’est de ma faute. Nous avons des compléments alimentaires hyperprotéïnés à prendre, comme l’année dernière. Et le premier et le deuxième jour, j’ai oublié qu’ils étaient dans le frigo», explique-t-il. Le réconfort des proches fait du bien aussi. «Ma famille vient de passer et je viens de profiter d’une grosse 1/2h avec mes enfants… Mais ce qui me manque le plus, c’est comme l’an dernier, le sommeil et la nourriture. Je commence a vraiment ressentir la faim.», clame Sébastien Nollevaux. Même chose pour Sara De Paduwa qui relativise… «On a plus faim ! Mais c’est moins dur d’avoir faim que d’être fatigué…» Et d’ajouter : «Franchement, il n’y a pas grand-chose qui me manque parce que je sais que ce n’est que six jours. Je revois mes petits loulous mercredi pour dix jours, et ils viennent de me faire une petite chorégraphie par Skype… Ils sont à fond derrière moi ! Le monde qui vient nous voir sur place nous porte aussi. On voit des personnes contentes de déposer quelques euros à la boîte aux lettres ! C’est magique…»
Le public est plus réceptif en 2014
Premier bilan des organisateurs, l’engouement du public qui est plus réceptif en 2014, par rapport à 2013. «L’an dernier, il suffisait de voir le démarrage le premier jour. Il n’y avait personne devant le podium. Même pour les concerts en soirée, c’était très calme», précise Raphaël Scaini. «Alors qu’ici, dès qu’on a commencé l’aventure, il y avait tout de suite du monde. Pas mal de classes sont venues jeudi et vendredi. Il y a même des touristes en excursion sur le marché de Noël qui font un détour pour venir nous voir.» Et d’enchérir : «On devient quasi un but d’excursion sur Liège !»
Marc Wilmots a fait un match avec Sara
L’ambiance du Cube aussi est survoltée. Sara De Paduwa a trouvé un bon moyen de passer le temps : «Marc Wimots est passé et on a joué au babyfoot ensemble ! J’adore ça. Marc m’a dit après deux échanges : ‘Ah, une fille de café !’ (rires). Ce n’est pas faux, J’ai beaucoup passé ma jeunesse à jouer au babyfoot…»
Pour ce qui concerne les dons et les appels au call-center, les animateurs ne sont au courant de rien. Pas la moindre tendance, mais la confiance règne dans le Cube.»Ça démarre plus vite cette année. On le verra déjà après ce weekend, mais clairement, je vois la différence.», déclare Sébastien Nollevaux. Les deux millions d’euros de dons seront-ils atteints ?
Pierre Bertinchamps
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