L’opération de solidarité a démarré, ce mardi soir, avec Loïc Nottet qui a enfermé les animateurs dans le Cube. Télépro a pu le visiter en avant-première.
Comme c’est de coutume, le studio vitré de Viva For Life est intégré au marché de Noël de Tournai, sur la Grand-Place. Un emplacement stratégique qui va – à coup sûr – drainer du passage et sans doute des dons directement dans la tirelire du Cube.
Juste à côté, une scène qui va accueillir une bonne dizaine d’artistes durant les 144 heures d’enfermement. On nous souffle d’ailleurs que c’est le plus grand espace offert au public depuis le lancement en 2013.
En soi, le Cube a la même configuration que l’an dernier à Nivelles, avec les trois (petites) chambres juste derrière le studio. Autant dire qu’il ne faut pas être trop grand… Un confessionnal permet de récupérer les impressions des animateurs et des visiteurs dans le Cube. Le tout nouveau «Teddy», avec sa nouvelle couleur, surveille l’opération au centre du studio.
À côté de l’espace détente, la cuisine avec tout le matériel pour préparer les milkshakes protéinés, les smoothies et les soupes. L’intérêt de l’opération est que les animateurs ne consomment plus rien de solide pendant 6 jours.
D’ailleurs à la question de savoir quel a été le dernier repas solide, consommé juste avant le direct sur La Une, Adrien Devyver fait une belle diversion : «Je crois que c’était le petit biscuit qu’on a servi avec la dame blanche du dessert», sourit-il. On n’en saura pas plus…
Pour Sara De Paduwa, revenir pour une 7e saison est une évidence : «Les besoins sont encore là, même si on a aidé pas mal d’associations sur le terrain. Malheureusement, il faut tout recommencer pour mieux aider. Le petit plus, c’est qu’on voyage aussi ! Ici, on sent déjà que les Tournaisiens sont « chauds-boulettes » ! Tant que j’ai l’énergie et l’envie, je vais tout donner.»
Quatrième participation pour Ophélie Fontana : «Les chiffes de la pauvreté ne reculent pas, et c’est complètement inacceptable. Avec Sara et Adrien, on a décidé de se bouger, et pas juste râler et dire « ça ne va pas ! ». On veut que ça aille mieux. Pour moi, ça tombe sous le sens et ça me tient à cœur. Il y a aussi la volonté de battre le record, bien sûr, pas pour satisfaire mon ego, mais parce que les associations sont en demande et qu’on ne veut laisser personne sur le bord de la route.»
«Le challenge du record m’a un peu motivé à revenir», confesse Adrien Devyver, qui est de la partie, après un baptême du feu, l’an dernier. «On est là pour montrer l’exemple, et on se rend compte qu’au sein de la RTBF, une vraie mobilisation se crée entre les employés pour une solidarité vers les autres. Nous ne sommes que le porte-drapeau de tout cela.»
144 heures de direct est un effort physique difficile. «C’est très éprouvant», précise Sara. «Si on ne l’a pas vécu, on ne sait pas de quoi on parle.»
«L’année dernière, j’étais venu en fier larron, en me disant que c’est « easy game » comme défi», explique Adrien. «Et pas du tout ! La nourriture, ce n’est pas ce qui me manque le plus, c’est le sommeil. En plus, nous sommes tout le temps stimulés par des bruits et des vibrations, on n’a pas l’impression de pouvoir se reposer et se déconnecter. Le silence n’existe pas. C’est compliqué, mais ce n’est rien à côté du quotidien de certaines personnes», conclut-il.
Pour Ophélie Fontana, c’est la charge émotionnelle qui est très intense. «C’est parfois extrêmement difficile à gérer. Viva For Life m’a ouvert les yeux sur une réalité que je voyais au travers des médias ou dans mon travail, mais pas de manière aussi franche et directe.»
Pour gérer un peu le quotidien des animateurs, il y a pas moins de 140 personnes qui gravitent autour du Cube tant pour la réalisation, la diffusion que l’intendance générale et l’organisation des événements sur la place. Tous ont le même objectif : faire exploser le compteur et dépasser la barre symbolique des 5 millions d’euros de dons.
Pour faire un don : 0800/30.007 ou vivaforlife.be
Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici