Grâce aux plus de 4 millions d’euros récoltés à Nivelles, une centaine de projets seront financés en 2018.
Le record des dons récoltés par Sara De Paduwa, Ophélie Fontana et Cyril Detaeye, en décembre dernier, promettait de bonnes surprises pour les associations qui avaient rendu un projet à Viva For Life.
Avec les 4.115.330€ amassés, ce sont 104 associations sur 140 qui pourront financer leurs projets. C’est un jury mené par Bernard Devos, le Délégué général aux droits de l’Enfant qui a sélectionné les heureux élus. Ils sont répartis entre les cinq provinces wallonnes et la Région de Bruxelles-Capitale.
Soit 13 projets de mieux qu’en 2016. 63% des projets vont toucher les enfants de 0 à 3 ans, et 37%, ceux jusqu’à 6 ans. La très grande majorité de l’argent va permettre le renforcement du personnel pour les capacités d’accueil des familles, 10% va financer du matériel, et 6% servira à l’acquisition de véhicules de transport.
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Pour Nivelles, le bilan de Viva For Life est aussi excellent. En six jours, plus de 30.000 personnes ont foulé la Place Albert 1er. Quant à la mobilisation citoyenne, elle s’est traduite par 262 défis bénévoles, dont 1/3 rien qu’en Brabant wallon (et 52 sur la ville de Nivelles).
Pour Ophélie Fontana, «c’est beaucoup de satisfaction pour nous aussi. Il y a beaucoup de sentiments positifs qui en ressortent. On sait tous que la pauvreté existe, mais on ne veut pas en rester là, et on veut dégager des solutions. Viva For Life, ça peut changer des vies. C’est un combat que je ne suis pas prête d’abandonner. Une fois qu’on y entre, c’est pour toujours !»
«C’est une journée magnifique, ce moment où on présente les projets retenus», explique Cyril Detaeye. «104 associations, c’est un chiffre dingue ! Elles vont pouvoir donner encore plus de sourires à des enfants, et c’est magique. Il y a encore du boulot, mais le pari est gagné.»
Depuis 2013, ce sont 355 projets qui ont pu être financés. Et Viva For Life ne s’arrête pas là, puisqu’avec Cap 48 et le Délégué général, ils militent vers les pouvoirs publics pour pérenniser ces aides.
Un peu de nostalgie aussi lors du bilan de Viva For Life 2017. C’était la dernière édition sous la direction de Francis Goffin. Le patron des radios de la RTBF ne rempile pas dans sa fonction remaniée du nouvel organigramme de la RTBF. «Quand un média, avec sa puissance, peut servir aussi à autre chose que ses missions de base comme informer, divertir, cultiver et éduquer, on est fiers d’avoir pu mener un tel projet», confie Goffin, très ému. «Ce n’était pas gagné. Et ceux qui étaient déjà là au début se rappellent que ça a été difficile. Mais la RTBF y a cru et elle a mis les moyens pour y arriver et générer quelque chose qui tient la route aujourd’hui et rend un maximum de sourires.»
Le rendez-vous est donc pris pour l’édition 2018 qui reposera ses valises, à la mi-décembre, toujours à Nivelles.
Pierre Bertinchamps
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