Vitaa : «Je me suis éclatée sur The Voice Belgique !»

Vitaa : «Je me suis éclatée sur The Voice Belgique !»
Pierre Bertinchamps
Pierre Bertinchamps Journaliste

C’est l’heure du bilan pour la nouvelle coach de «The Voice Belgique» (RTBF). La chanteuse a-t-elle aimé son rôle à la télé ?

Le pari n’était pas gagné pour Vitaa. Plus connue de la jeune génération que du public très familial (et un peu plus âgé) de La Une, la chanteuse de R’n’B devait mettre les bouchées doubles pour conquérir le public belge. Et il semble qu’elle a rapidement été adoptée !

Que retenez-vous de votre passage dans «The Voice Belgique» ?

Que du positif. Des super beaux moments où je me suis laissée prendre au jeu de cette aventure. Je ne pensais pas que je serais autant touchée par les talents, touchée par les gens. Nous-mêmes, en tant que coaches, on apprend plein de choses. Il y a beaucoup de travail derrière par rapport à ce qu’on voit en télé. Franchement, ça nous aide aussi pour notre carrière, on se remet parfois en question sur certaines choses.

On vous sent dans votre élément…

C’est une vraie première. J’avais un peu hésité, à cause du concept de juger des personnes. Je n’aime pas, et ça me faisait peur surtout le moment où on doit trancher sur scène. En dehors de ça, je me suis éclatée. Coacher les talents, choisir les chansons avec eux, les tester sur des styles… Je me suis vraiment amusée, et j’y ai mis toute mon âme d’artiste. Un vrai plaisir.

Le pire moment de cette saison ?

Me prendre des rateaux à chaque fois que nous nous étions retournés tous les quatre ! (rires) C’était dur à vivre à l’enregistrement, mais heureusement, c’était drôle à voir au montage.

Sans langue de bois… c’est le bon plan pour toucher un public plus large de faire «The Voice» ?

Je n’ai pas du tout pensé à ça en acceptant. Je l’ai fait pour le rôle de coach, et parce que j’adore le concept d’aller chercher des voix à l’aveugle. On fait abstraction du physique, et c’est ça qui m’intéressait. Je ne vais pas non plus cacher le pouvoir de la télévision. Pour moi, en Belgique, il y a clairement un avant et après «The Voice». On m’en parle quand je prends le train, dans les magasins… on sent que c’est très regardé. C’est appréciable, parce que les gens sont très gentils, mais je ne l’ai pas fait pour ça.

Liège n’a plus de secrets pour vous ?

Je passe tellement de temps ici, que je suis presque Liégeoise ! (Rires) Comparé à la version de TF1, ici, on fait beaucoup de choses nous-mêmes. On passe énormément de temps avec nos talents. Il n’y a pas de coach vocal qui fait tout avec chaque talent. Nous sommes là le vendredi, le lundi et le mardi pour les Lives. Quand on a une carrière en même temps, avec une tournée engagée et des enfants, c’est une organisation. Mais ça valait le coup.

Vous resigneriez pour une deuxième saison ?

Je l’ai déjà dis à la production, je ne dirais pas «non». Et j’ai l’impression que mes trois autres collègues sur le banc des coaches seraient partants à nouveau. Il y a eu une véritable osmose entre nous, cette saison. Et si je dois refaire «The Voice», maintenant, je connais les combines et je verrais les choses différemment aussi.

Sur votre dernier single, «Un peu de rêve», vous chantez avec Claudio Capéo. Une rencontre inattendue…

Mélanger des mondes musicaux différents, c’est ce que j’aime faire. Inviter des gens loin de mon créneau. Claudio Capéo est authentique, et j’aime ça. Quand je l’ai appelé, il m’a dit « mais qu’est-ce qu’on va faire», et il a joué le jeu de rentrer dans mon univers. En plus, Claudio vient aussi de «The Voice»…

Pourquoi pas un duo en Belgique ?

L’émission m’a fait découvrir plein d’artistes. Par exemple, j’ai découvert Angèle (la fille de Marka, NDLR) que je trouve excellente.

Entretien : Pierre Bertinchamps

Vous auriez fait «The Voice» ?

Non. J’aurais été terrorisée d’être face à des personnes qui vont me juger. Et c’est pour cette raison que je respecte énormément les candidats qui ont participé.

Si votre dernier talent, Stéphanie, gagne. Que va-t-il se passer ?

Au-delà de la victoire, il y a déjà des personnes de mon équipe avec qui j’ai envie de travailler. Bien sûr que je veux les emmener le plus loin possible. J’espère et j’aspire à ce que Stéphanie gagne. Il n’y a pas besoin de remporter cette émission pour faire une carrière. L’essentiel, c’est d’avoir la lumière sur soi…

Quel a été votre meilleur moment ?

Avec Slimane, dans les Blinds, on a eu une superbe complicité. Ce n’était pourtant pas un moment évident pour moi, parce que les Belges me découvraient, et les talents allaient plus facilement vers des coaches de leur pays qui les rassuraient et qui étaient plus légitimes pour eux. Ce que je comprenais tout à fait. Parfois, je me battais plus qu’eux finalement. Je me rappelle d’un moment où je me suis bagarée avec Matthew Irons pour avoir Camille.

Les Belges ont été un peu durs avec vous ?

Je ne m’attendais pas à devoir me battre comme ça dans les Blinds pour attirer des gens dans mon équipe. C’était un challenge aussi. J’avais développé une sorte de rage pour obtenir les talents que je voulais. Ensuite, le côté positif, c’est que vers la fin comme j’avais encore des places de libre dans mon équipe, je pouvais prendre ce que je voulais, et j’ai récupéré des talents incroyables. C’était aussi le jeu…

Le pire moment de cette saison ?

Me prendre des rateaux à chaque fois que nous nous étions retournés tous les quatre ! (rires) C’était dur à vivre à l’enregistrement, mais heureusement, c’était drôle à voir au montage.

Sans langue de bois… c’est le bon plan pour toucher un public plus large de faire «The Voice» ?

Je n’ai pas du tout pensé à ça en acceptant. Je l’ai fait pour le rôle de coach, et parce que j’adore le concept d’aller chercher des voix à l’aveugle. On fait abstraction du physique, et c’est ça qui m’intéressait. Je ne vais pas non plus cacher le pouvoir de la télévision. Pour moi, en Belgique, il y a clairement un avant et après «The Voice». On m’en parle quand je prends le train, dans les magasins… on sent que c’est très regardé. C’est appréciable, parce que les gens sont très gentils, mais je ne l’ai pas fait pour ça.

Liège n’a plus de secrets pour vous ?

Je passe tellement de temps ici, que je suis presque Liégeoise ! (Rires) Comparé à la version de TF1, ici, on fait beaucoup de choses nous-mêmes. On passe énormément de temps avec nos talents. Il n’y a pas de coach vocal qui fait tout avec chaque talent. Nous sommes là le vendredi, le lundi et le mardi pour les Lives. Quand on a une carrière en même temps, avec une tournée engagée et des enfants, c’est une organisation. Mais ça valait le coup.

Vous resigneriez pour une deuxième saison ?

Je l’ai déjà dis à la production, je ne dirais pas «non». Et j’ai l’impression que mes trois autres collègues sur le banc des coaches seraient partants à nouveau. Il y a eu une véritable osmose entre nous, cette saison. Et si je dois refaire «The Voice», maintenant, je connais les combines et je verrais les choses différemment aussi.

Sur votre dernier single, «Un peu de rêve», vous chantez avec Claudio Capéo. Une rencontre inattendue…

Mélanger des mondes musicaux différents, c’est ce que j’aime faire. Inviter des gens loin de mon créneau. Claudio Capéo est authentique, et j’aime ça. Quand je l’ai appelé, il m’a dit « mais qu’est-ce qu’on va faire», et il a joué le jeu de rentrer dans mon univers. En plus, Claudio vient aussi de «The Voice»…

Pourquoi pas un duo en Belgique ?

L’émission m’a fait découvrir plein d’artistes. Par exemple, j’ai découvert Angèle (la fille de Marka, NDLR) que je trouve excellente.

Entretien : Pierre Bertinchamps

Au stade final, comment choisir entre deux de vos meilleurs talents ?

Je leur dis dès le départ que pour moi, on arrive à un stade où ce sont les prestations qui priment. C’est vrai que sur les premiers lives, je n’avais pas forcément suivi l’avis du public, mais là, je trouve que son choix est assez juste. À plusieurs reprises, les téléspectateurs ont sauvé la personne qui n’était pas forcément celle à laquelle je pensais. Et c’est là que les choix sont encore plus compliqués à faire. Depuis quelques émissions, je ne juge plus qu’à la prestation. Ils sont tous dans des super niveaux, c’est difficile d’y aller à l’affect. Il faut juger sur les prestations et les enjeux qui suivront.

Le niveau de nos talents amateurs vous a surpris ?

Complètement ! Et leur âge aussi. Je regarde beaucoup «The Voice, la plus belle voix» (TF1), et je trouve que la version de la RTBF n’a rien à leur envier. Ici, les talents sont peut-être même plus forts. À 16 ans, il y a des personnes, en Belgique, qui font des choses incroyables. J’ai commencé à chanter à 14 ans, et ce n’est pas évident d’être au niveau techniquement. Et là, je croise des jeunes qui en plus n’ont même pas encore pris des cours de chant.

Vous auriez fait «The Voice» ?

Non. J’aurais été terrorisée d’être face à des personnes qui vont me juger. Et c’est pour cette raison que je respecte énormément les candidats qui ont participé.

Si votre dernier talent, Stéphanie, gagne. Que va-t-il se passer ?

Au-delà de la victoire, il y a déjà des personnes de mon équipe avec qui j’ai envie de travailler. Bien sûr que je veux les emmener le plus loin possible. J’espère et j’aspire à ce que Stéphanie gagne. Il n’y a pas besoin de remporter cette émission pour faire une carrière. L’essentiel, c’est d’avoir la lumière sur soi…

Quel a été votre meilleur moment ?

Avec Slimane, dans les Blinds, on a eu une superbe complicité. Ce n’était pourtant pas un moment évident pour moi, parce que les Belges me découvraient, et les talents allaient plus facilement vers des coaches de leur pays qui les rassuraient et qui étaient plus légitimes pour eux. Ce que je comprenais tout à fait. Parfois, je me battais plus qu’eux finalement. Je me rappelle d’un moment où je me suis bagarée avec Matthew Irons pour avoir Camille.

Les Belges ont été un peu durs avec vous ?

Je ne m’attendais pas à devoir me battre comme ça dans les Blinds pour attirer des gens dans mon équipe. C’était un challenge aussi. J’avais développé une sorte de rage pour obtenir les talents que je voulais. Ensuite, le côté positif, c’est que vers la fin comme j’avais encore des places de libre dans mon équipe, je pouvais prendre ce que je voulais, et j’ai récupéré des talents incroyables. C’était aussi le jeu…

Le pire moment de cette saison ?

Me prendre des rateaux à chaque fois que nous nous étions retournés tous les quatre ! (rires) C’était dur à vivre à l’enregistrement, mais heureusement, c’était drôle à voir au montage.

Sans langue de bois… c’est le bon plan pour toucher un public plus large de faire «The Voice» ?

Je n’ai pas du tout pensé à ça en acceptant. Je l’ai fait pour le rôle de coach, et parce que j’adore le concept d’aller chercher des voix à l’aveugle. On fait abstraction du physique, et c’est ça qui m’intéressait. Je ne vais pas non plus cacher le pouvoir de la télévision. Pour moi, en Belgique, il y a clairement un avant et après «The Voice». On m’en parle quand je prends le train, dans les magasins… on sent que c’est très regardé. C’est appréciable, parce que les gens sont très gentils, mais je ne l’ai pas fait pour ça.

Liège n’a plus de secrets pour vous ?

Je passe tellement de temps ici, que je suis presque Liégeoise ! (Rires) Comparé à la version de TF1, ici, on fait beaucoup de choses nous-mêmes. On passe énormément de temps avec nos talents. Il n’y a pas de coach vocal qui fait tout avec chaque talent. Nous sommes là le vendredi, le lundi et le mardi pour les Lives. Quand on a une carrière en même temps, avec une tournée engagée et des enfants, c’est une organisation. Mais ça valait le coup.

Vous resigneriez pour une deuxième saison ?

Je l’ai déjà dis à la production, je ne dirais pas «non». Et j’ai l’impression que mes trois autres collègues sur le banc des coaches seraient partants à nouveau. Il y a eu une véritable osmose entre nous, cette saison. Et si je dois refaire «The Voice», maintenant, je connais les combines et je verrais les choses différemment aussi.

Sur votre dernier single, «Un peu de rêve», vous chantez avec Claudio Capéo. Une rencontre inattendue…

Mélanger des mondes musicaux différents, c’est ce que j’aime faire. Inviter des gens loin de mon créneau. Claudio Capéo est authentique, et j’aime ça. Quand je l’ai appelé, il m’a dit « mais qu’est-ce qu’on va faire», et il a joué le jeu de rentrer dans mon univers. En plus, Claudio vient aussi de «The Voice»…

Pourquoi pas un duo en Belgique ?

L’émission m’a fait découvrir plein d’artistes. Par exemple, j’ai découvert Angèle (la fille de Marka, NDLR) que je trouve excellente.

Entretien : Pierre Bertinchamps

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