Malgré des audiences plutôt basses, la RTBF ne compte pas remettre en cause la magazine de la santé et du bien-être d’Adrien Devyver.
Télépro en faisait état, ces derniers jours, les débuts de «Vis ta mine» sont assez difficiles. Comparés aux scores d’«Un gars, un chef», fin de la saison dernière, le nouveau magazine fait deux fois moins bien. «Il ne faut pas prendre les dernières émissions d' »Un gars, un chef » comme référence», explique Sandrine Graulich, directrice de l’Unité Magazine de la RTBF. «Si on se reporte à il y a un an, les chiffres étaient du même ordre. D’ailleurs, en général, on attend de voir les évolutions après le changement d’heure.»
Le public branche sa télé plus tôt lorsqu’il fait noir, et donc les audiences des fins d’après-midis varient énormément à ce moment-là. «Ce qui est encourageant», souligne Mme Graulich, «c’est que la courbe du programme est ascendante, il n’y a donc pas de rejet catégorique de la part des téléspectateurs.» La nouveauté et le changement expliquent aussi la période difficile que vit l’émission.
Qualitativement parlant, la directrice n’est pas mécontente. Le sujet est porteur, et l’émission a permis l’émergence de nouveaux chroniqueurs qui s’entendent bien entre eux. «Une bande d’amis qui est heureuse de se retrouver», précise-t-elle. Mais Sandrine Graulich admet que l’on pourrait revoir certaines choses et faire quelques ajustements pour rendre «Vis ta mine» plus lisible pour le public.
Il n’y a donc aucune menace sur le magazine d’Adrien Devyver qui bénéficiera du temps nécessaire pour pouvoir s’installer, comme l’a eu «Sans Chichis» à l’époque. L’équipe peut retrouver une bonne mine !
Pierre Bertinchamps
«Vis ta mine», du lundi au vendredi à 17h15 sur La Deux
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