Virginie Claes : «RTL me tient vraiment toujours à cœur !»

Virginie Claes : «RTL me tient vraiment toujours à cœur !»
Pierre Bertinchamps
Pierre Bertinchamps Journaliste

Miss Belgique 2006 co-animera le cru 2019 de l’élection, samedi soir, sur AB3. Parfaite bilingue, Virginie Claes clame haut et fort qu’être Miss, c’est représenter avant tout son pays.

Véronique De Kock passe la main à Virginie Claes pour la présentation flamande de l’Élection de Miss Belgique. La jeune femme de 36 ans a été élue Miss Belgique en 2006, l’année où Émilie Dupuis était sa 2e Dauphine.

La télévision, Virginie la connaît bien puisqu’on l’a vue dans «I comme», sur RTL-TVI, en 2008. Déjà présente pour prendre la température dans les coulisses des dernières cérémonies, c’est la première fois que la Limbourgeoise présentera l’élection – cette année encore – avec Patrick Ridremont, sur AB3.

«C’est chouette !», sourit Virginie. «Treize ans après mon élection, c’est un honneur aussi d’être là, et d’animer une cérémonie qui a un peu bouleversé ma vie professionnelle. Je suis ravie.»

Ce n’est pas l’émission la plus facile à présenter…

C’est du direct, mais je le fais dans mon métier, en dehors de la télévision : je suis ingénieure commerciale. Je fais pas mal de présentations pour des entreprises, ce qui se fait toujours «en live» devant un public aussi. Et même pour la partie en français, je vais régulièrement à Paris, comme dernièrement pour la présentation des World Chocolate Masters qui est une compétition autour du chocolat qui a rassemblé dix millions de spectateurs sur trois jours de show.

Beaucoup de choses se jouent réellement durant la cérémonie sur la façon de se présenter et d’être devant les caméras.

Aura-t-on enfin une miss francophone ?

Miss Belgique qu’elle soit flamande ou wallonne, ce n’est pas le principal. Elle est là pour représenter le pays. Six ans, ça fait beaucoup, je comprends… (la dernière était Noémie Happart, en 2013, NDLR), et ce serait bien qu’une fille de Wallonie remporte la couronne aussi. D’un autre côté, il ne faut pas non plus être élue Miss pour faire un beau parcours, regardez Sophie Pendeville ou Émilie Dupuis… Le tremplin vaut aussi pour les dauphines. On peut aussi prendre l’exemple de Zoé Brunet, 1re dauphine, l’an dernier.

Entretien : Pierre Bertinchamps

À lire aussi : la 90e édition de Miss Belgique est en fait la 84e !

La Belgique est un pays à part, et on peut être fiers d’avoir trois langues. J’ai quelques idées que j’ai envie de soumettre, comme refaire ce qu’on faisait à une époque, c’est-à-dire, envoyer les jeunes filles dans l’autre communauté, plusieurs semaines avant l’élection.

Vous avez déjà une idée de la gagnante 2019 ?

Aucune ! J’en ai trouvé quelques unes jolies et très sympas avec les autres lors de la présentation à la presse, mais de là à dire que Miss Belgique est dans celles-là… En 2006, je n’étais pas dans les favorites, et la presse était passée à côté de moi dans les pronostics.

Beaucoup de choses se jouent réellement durant la cérémonie sur la façon de se présenter et d’être devant les caméras.

Aura-t-on enfin une miss francophone ?

Miss Belgique qu’elle soit flamande ou wallonne, ce n’est pas le principal. Elle est là pour représenter le pays. Six ans, ça fait beaucoup, je comprends… (la dernière était Noémie Happart, en 2013, NDLR), et ce serait bien qu’une fille de Wallonie remporte la couronne aussi. D’un autre côté, il ne faut pas non plus être élue Miss pour faire un beau parcours, regardez Sophie Pendeville ou Émilie Dupuis… Le tremplin vaut aussi pour les dauphines. On peut aussi prendre l’exemple de Zoé Brunet, 1re dauphine, l’an dernier.

Entretien : Pierre Bertinchamps

À lire aussi : la 90e édition de Miss Belgique est en fait la 84e !

J’ai déjà été dans le jury, j’ai fait de la présentation dans les coulisses, et cette année, j’ai aussi animé la conférence de presse de présentation de 30 candidates. C’est un programme que je connais bien. Il y a aussi le fait que ce sont les chaînes qui choisissent les présentateurs, et ici, ça tombait bien, j’avais déjà collaboré avec Ment TV, le diffuseur flamand.

On va enfin rendre l’émission plus «peps» ?

C’est l’objectif. Il y a toujours le problème des deux langues, et parfois les chanteurs ne sont pas toujours connus de l’autre côté de la frontière linguistique. Ce n’est pas facile de tout changer non plus…

La Belgique est un pays à part, et on peut être fiers d’avoir trois langues. J’ai quelques idées que j’ai envie de soumettre, comme refaire ce qu’on faisait à une époque, c’est-à-dire, envoyer les jeunes filles dans l’autre communauté, plusieurs semaines avant l’élection.

Vous avez déjà une idée de la gagnante 2019 ?

Aucune ! J’en ai trouvé quelques unes jolies et très sympas avec les autres lors de la présentation à la presse, mais de là à dire que Miss Belgique est dans celles-là… En 2006, je n’étais pas dans les favorites, et la presse était passée à côté de moi dans les pronostics.

Beaucoup de choses se jouent réellement durant la cérémonie sur la façon de se présenter et d’être devant les caméras.

Aura-t-on enfin une miss francophone ?

Miss Belgique qu’elle soit flamande ou wallonne, ce n’est pas le principal. Elle est là pour représenter le pays. Six ans, ça fait beaucoup, je comprends… (la dernière était Noémie Happart, en 2013, NDLR), et ce serait bien qu’une fille de Wallonie remporte la couronne aussi. D’un autre côté, il ne faut pas non plus être élue Miss pour faire un beau parcours, regardez Sophie Pendeville ou Émilie Dupuis… Le tremplin vaut aussi pour les dauphines. On peut aussi prendre l’exemple de Zoé Brunet, 1re dauphine, l’an dernier.

Entretien : Pierre Bertinchamps

À lire aussi : la 90e édition de Miss Belgique est en fait la 84e !

Ensuite, les dernières miss sont très populaires sur les réseaux sociaux, et c’est peut-être plutôt ça que les filles cherchent aujourd’hui. Pour moi, tout le secteur a changé, à ce niveau-là.

Que pensez-vous du parcours de Tatiana Silva ?

C’est incroyable ! Elle a été Miss Belgique, juste avant moi, et on s’entendait très bien. C’était la «Wallonne» (Tatiana est Bruxelloise, NDLR) qui parle le néerlandais, et moi, la «Flamande» qui parle le français. On a beaucoup travaillé et partagé pas mal de choses. Je suis assez fière de ce qu’elle a réalisé depuis 2005. Pour elle, Miss Belgique a été un grand tremplin.

Votre arrivée dans la cérémonie sur AB3, c’est aussi pour donner un petit coup de jeune ?

Je ne suis plus si jeune que ça… (rires) En fait je suis la première miss de Darline Devos, et elle voulait depuis longtemps que je présente. Ça lui tenait à cœur que l’une de «ses» miss soit plus présente dans l’émission.

J’ai déjà été dans le jury, j’ai fait de la présentation dans les coulisses, et cette année, j’ai aussi animé la conférence de presse de présentation de 30 candidates. C’est un programme que je connais bien. Il y a aussi le fait que ce sont les chaînes qui choisissent les présentateurs, et ici, ça tombait bien, j’avais déjà collaboré avec Ment TV, le diffuseur flamand.

On va enfin rendre l’émission plus «peps» ?

C’est l’objectif. Il y a toujours le problème des deux langues, et parfois les chanteurs ne sont pas toujours connus de l’autre côté de la frontière linguistique. Ce n’est pas facile de tout changer non plus…

La Belgique est un pays à part, et on peut être fiers d’avoir trois langues. J’ai quelques idées que j’ai envie de soumettre, comme refaire ce qu’on faisait à une époque, c’est-à-dire, envoyer les jeunes filles dans l’autre communauté, plusieurs semaines avant l’élection.

Vous avez déjà une idée de la gagnante 2019 ?

Aucune ! J’en ai trouvé quelques unes jolies et très sympas avec les autres lors de la présentation à la presse, mais de là à dire que Miss Belgique est dans celles-là… En 2006, je n’étais pas dans les favorites, et la presse était passée à côté de moi dans les pronostics.

Beaucoup de choses se jouent réellement durant la cérémonie sur la façon de se présenter et d’être devant les caméras.

Aura-t-on enfin une miss francophone ?

Miss Belgique qu’elle soit flamande ou wallonne, ce n’est pas le principal. Elle est là pour représenter le pays. Six ans, ça fait beaucoup, je comprends… (la dernière était Noémie Happart, en 2013, NDLR), et ce serait bien qu’une fille de Wallonie remporte la couronne aussi. D’un autre côté, il ne faut pas non plus être élue Miss pour faire un beau parcours, regardez Sophie Pendeville ou Émilie Dupuis… Le tremplin vaut aussi pour les dauphines. On peut aussi prendre l’exemple de Zoé Brunet, 1re dauphine, l’an dernier.

Entretien : Pierre Bertinchamps

À lire aussi : la 90e édition de Miss Belgique est en fait la 84e !

J’ai trouvé un bon équilibre entre être sur scène devant les caméras de temps en temps et faire de la présentation devant un public averti. Mais si un jour l’occasion se présentait, pourquoi pas ?

Les Miss ne font plus de télévision. La nouvelle génération n’est plus intéressée ?

Tout d’abord, il n’y a plus que RTL qui emploie toujours des speakerines. En Flandre aussi, les chaînes de télé les ont supprimées. On va plutôt retrouver quelques filles dans la comédie, comme chanteuse ou alors qui vont faire des émissions comme «Belgium’s got talent».

Ensuite, les dernières miss sont très populaires sur les réseaux sociaux, et c’est peut-être plutôt ça que les filles cherchent aujourd’hui. Pour moi, tout le secteur a changé, à ce niveau-là.

Que pensez-vous du parcours de Tatiana Silva ?

C’est incroyable ! Elle a été Miss Belgique, juste avant moi, et on s’entendait très bien. C’était la «Wallonne» (Tatiana est Bruxelloise, NDLR) qui parle le néerlandais, et moi, la «Flamande» qui parle le français. On a beaucoup travaillé et partagé pas mal de choses. Je suis assez fière de ce qu’elle a réalisé depuis 2005. Pour elle, Miss Belgique a été un grand tremplin.

Votre arrivée dans la cérémonie sur AB3, c’est aussi pour donner un petit coup de jeune ?

Je ne suis plus si jeune que ça… (rires) En fait je suis la première miss de Darline Devos, et elle voulait depuis longtemps que je présente. Ça lui tenait à cœur que l’une de «ses» miss soit plus présente dans l’émission.

J’ai déjà été dans le jury, j’ai fait de la présentation dans les coulisses, et cette année, j’ai aussi animé la conférence de presse de présentation de 30 candidates. C’est un programme que je connais bien. Il y a aussi le fait que ce sont les chaînes qui choisissent les présentateurs, et ici, ça tombait bien, j’avais déjà collaboré avec Ment TV, le diffuseur flamand.

On va enfin rendre l’émission plus «peps» ?

C’est l’objectif. Il y a toujours le problème des deux langues, et parfois les chanteurs ne sont pas toujours connus de l’autre côté de la frontière linguistique. Ce n’est pas facile de tout changer non plus…

La Belgique est un pays à part, et on peut être fiers d’avoir trois langues. J’ai quelques idées que j’ai envie de soumettre, comme refaire ce qu’on faisait à une époque, c’est-à-dire, envoyer les jeunes filles dans l’autre communauté, plusieurs semaines avant l’élection.

Vous avez déjà une idée de la gagnante 2019 ?

Aucune ! J’en ai trouvé quelques unes jolies et très sympas avec les autres lors de la présentation à la presse, mais de là à dire que Miss Belgique est dans celles-là… En 2006, je n’étais pas dans les favorites, et la presse était passée à côté de moi dans les pronostics.

Beaucoup de choses se jouent réellement durant la cérémonie sur la façon de se présenter et d’être devant les caméras.

Aura-t-on enfin une miss francophone ?

Miss Belgique qu’elle soit flamande ou wallonne, ce n’est pas le principal. Elle est là pour représenter le pays. Six ans, ça fait beaucoup, je comprends… (la dernière était Noémie Happart, en 2013, NDLR), et ce serait bien qu’une fille de Wallonie remporte la couronne aussi. D’un autre côté, il ne faut pas non plus être élue Miss pour faire un beau parcours, regardez Sophie Pendeville ou Émilie Dupuis… Le tremplin vaut aussi pour les dauphines. On peut aussi prendre l’exemple de Zoé Brunet, 1re dauphine, l’an dernier.

Entretien : Pierre Bertinchamps

À lire aussi : la 90e édition de Miss Belgique est en fait la 84e !

Et dans quelques semaines, je vais retrouver Sophie Pendeville à Paris, aussi… La famille RTL sera toujours quelque chose de spécial pour moi. D’autant que pour l’élection 2006, c’était RTL-TVI qui produisait (VTM et RTL produisaient la cérémonie à tour de rôle, NDLR). C’est une chaîne qui me tient vraiment toujours à cœur ! Et ce qui me frappe, c’est qu’à Bruxelles et en Wallonie, les gens m’en parlent toujours.

Vous auriez voulu être speakerine sur RTL comme Émilie et Sophie ?

En tant que néerlandophone, je crois que ça n’aurait pas été très facile. Honnêtement, travaillant dans le B2B, je me sens bien dans ce que je fais. La télé ne m’a pas attirée plus que ça.

J’ai trouvé un bon équilibre entre être sur scène devant les caméras de temps en temps et faire de la présentation devant un public averti. Mais si un jour l’occasion se présentait, pourquoi pas ?

Les Miss ne font plus de télévision. La nouvelle génération n’est plus intéressée ?

Tout d’abord, il n’y a plus que RTL qui emploie toujours des speakerines. En Flandre aussi, les chaînes de télé les ont supprimées. On va plutôt retrouver quelques filles dans la comédie, comme chanteuse ou alors qui vont faire des émissions comme «Belgium’s got talent».

Ensuite, les dernières miss sont très populaires sur les réseaux sociaux, et c’est peut-être plutôt ça que les filles cherchent aujourd’hui. Pour moi, tout le secteur a changé, à ce niveau-là.

Que pensez-vous du parcours de Tatiana Silva ?

C’est incroyable ! Elle a été Miss Belgique, juste avant moi, et on s’entendait très bien. C’était la «Wallonne» (Tatiana est Bruxelloise, NDLR) qui parle le néerlandais, et moi, la «Flamande» qui parle le français. On a beaucoup travaillé et partagé pas mal de choses. Je suis assez fière de ce qu’elle a réalisé depuis 2005. Pour elle, Miss Belgique a été un grand tremplin.

Votre arrivée dans la cérémonie sur AB3, c’est aussi pour donner un petit coup de jeune ?

Je ne suis plus si jeune que ça… (rires) En fait je suis la première miss de Darline Devos, et elle voulait depuis longtemps que je présente. Ça lui tenait à cœur que l’une de «ses» miss soit plus présente dans l’émission.

J’ai déjà été dans le jury, j’ai fait de la présentation dans les coulisses, et cette année, j’ai aussi animé la conférence de presse de présentation de 30 candidates. C’est un programme que je connais bien. Il y a aussi le fait que ce sont les chaînes qui choisissent les présentateurs, et ici, ça tombait bien, j’avais déjà collaboré avec Ment TV, le diffuseur flamand.

On va enfin rendre l’émission plus «peps» ?

C’est l’objectif. Il y a toujours le problème des deux langues, et parfois les chanteurs ne sont pas toujours connus de l’autre côté de la frontière linguistique. Ce n’est pas facile de tout changer non plus…

La Belgique est un pays à part, et on peut être fiers d’avoir trois langues. J’ai quelques idées que j’ai envie de soumettre, comme refaire ce qu’on faisait à une époque, c’est-à-dire, envoyer les jeunes filles dans l’autre communauté, plusieurs semaines avant l’élection.

Vous avez déjà une idée de la gagnante 2019 ?

Aucune ! J’en ai trouvé quelques unes jolies et très sympas avec les autres lors de la présentation à la presse, mais de là à dire que Miss Belgique est dans celles-là… En 2006, je n’étais pas dans les favorites, et la presse était passée à côté de moi dans les pronostics.

Beaucoup de choses se jouent réellement durant la cérémonie sur la façon de se présenter et d’être devant les caméras.

Aura-t-on enfin une miss francophone ?

Miss Belgique qu’elle soit flamande ou wallonne, ce n’est pas le principal. Elle est là pour représenter le pays. Six ans, ça fait beaucoup, je comprends… (la dernière était Noémie Happart, en 2013, NDLR), et ce serait bien qu’une fille de Wallonie remporte la couronne aussi. D’un autre côté, il ne faut pas non plus être élue Miss pour faire un beau parcours, regardez Sophie Pendeville ou Émilie Dupuis… Le tremplin vaut aussi pour les dauphines. On peut aussi prendre l’exemple de Zoé Brunet, 1re dauphine, l’an dernier.

Entretien : Pierre Bertinchamps

À lire aussi : la 90e édition de Miss Belgique est en fait la 84e !

Ici, on connaît ses petits «dérapages» à la télé, ça ne vous effraie pas ?

Justement, c’est ce qui le rend sympathique. Nous ne sommes plus dans les années 60, où la télé était stricte. Aujourd’hui, les gens veulent voir des personnes authentiques. Si Patrick dérape un petit peu, ça ira… (rires) On verra sur le moment…

Vous gardez un bon souvenir de vos reportages pour «I comme» ?  

Vraiment, c’était une belle opportunité. Je garde un bon souvenir de mes passages sur RTL. J’en parle encore beaucoup. Avec Jacques van den Biggelaar, on a gardé de bons contacts après cette collaboration. Une chouette équipe ! Et d’RTL, je vois encore de temps en temps Émilie Dupuis qui a participé à la même élection que moi.

Et dans quelques semaines, je vais retrouver Sophie Pendeville à Paris, aussi… La famille RTL sera toujours quelque chose de spécial pour moi. D’autant que pour l’élection 2006, c’était RTL-TVI qui produisait (VTM et RTL produisaient la cérémonie à tour de rôle, NDLR). C’est une chaîne qui me tient vraiment toujours à cœur ! Et ce qui me frappe, c’est qu’à Bruxelles et en Wallonie, les gens m’en parlent toujours.

Vous auriez voulu être speakerine sur RTL comme Émilie et Sophie ?

En tant que néerlandophone, je crois que ça n’aurait pas été très facile. Honnêtement, travaillant dans le B2B, je me sens bien dans ce que je fais. La télé ne m’a pas attirée plus que ça.

J’ai trouvé un bon équilibre entre être sur scène devant les caméras de temps en temps et faire de la présentation devant un public averti. Mais si un jour l’occasion se présentait, pourquoi pas ?

Les Miss ne font plus de télévision. La nouvelle génération n’est plus intéressée ?

Tout d’abord, il n’y a plus que RTL qui emploie toujours des speakerines. En Flandre aussi, les chaînes de télé les ont supprimées. On va plutôt retrouver quelques filles dans la comédie, comme chanteuse ou alors qui vont faire des émissions comme «Belgium’s got talent».

Ensuite, les dernières miss sont très populaires sur les réseaux sociaux, et c’est peut-être plutôt ça que les filles cherchent aujourd’hui. Pour moi, tout le secteur a changé, à ce niveau-là.

Que pensez-vous du parcours de Tatiana Silva ?

C’est incroyable ! Elle a été Miss Belgique, juste avant moi, et on s’entendait très bien. C’était la «Wallonne» (Tatiana est Bruxelloise, NDLR) qui parle le néerlandais, et moi, la «Flamande» qui parle le français. On a beaucoup travaillé et partagé pas mal de choses. Je suis assez fière de ce qu’elle a réalisé depuis 2005. Pour elle, Miss Belgique a été un grand tremplin.

Votre arrivée dans la cérémonie sur AB3, c’est aussi pour donner un petit coup de jeune ?

Je ne suis plus si jeune que ça… (rires) En fait je suis la première miss de Darline Devos, et elle voulait depuis longtemps que je présente. Ça lui tenait à cœur que l’une de «ses» miss soit plus présente dans l’émission.

J’ai déjà été dans le jury, j’ai fait de la présentation dans les coulisses, et cette année, j’ai aussi animé la conférence de presse de présentation de 30 candidates. C’est un programme que je connais bien. Il y a aussi le fait que ce sont les chaînes qui choisissent les présentateurs, et ici, ça tombait bien, j’avais déjà collaboré avec Ment TV, le diffuseur flamand.

On va enfin rendre l’émission plus «peps» ?

C’est l’objectif. Il y a toujours le problème des deux langues, et parfois les chanteurs ne sont pas toujours connus de l’autre côté de la frontière linguistique. Ce n’est pas facile de tout changer non plus…

La Belgique est un pays à part, et on peut être fiers d’avoir trois langues. J’ai quelques idées que j’ai envie de soumettre, comme refaire ce qu’on faisait à une époque, c’est-à-dire, envoyer les jeunes filles dans l’autre communauté, plusieurs semaines avant l’élection.

Vous avez déjà une idée de la gagnante 2019 ?

Aucune ! J’en ai trouvé quelques unes jolies et très sympas avec les autres lors de la présentation à la presse, mais de là à dire que Miss Belgique est dans celles-là… En 2006, je n’étais pas dans les favorites, et la presse était passée à côté de moi dans les pronostics.

Beaucoup de choses se jouent réellement durant la cérémonie sur la façon de se présenter et d’être devant les caméras.

Aura-t-on enfin une miss francophone ?

Miss Belgique qu’elle soit flamande ou wallonne, ce n’est pas le principal. Elle est là pour représenter le pays. Six ans, ça fait beaucoup, je comprends… (la dernière était Noémie Happart, en 2013, NDLR), et ce serait bien qu’une fille de Wallonie remporte la couronne aussi. D’un autre côté, il ne faut pas non plus être élue Miss pour faire un beau parcours, regardez Sophie Pendeville ou Émilie Dupuis… Le tremplin vaut aussi pour les dauphines. On peut aussi prendre l’exemple de Zoé Brunet, 1re dauphine, l’an dernier.

Entretien : Pierre Bertinchamps

À lire aussi : la 90e édition de Miss Belgique est en fait la 84e !

Un public dans une salle ou devant une caméra, c’est pareil. Je me donne à 100% dans tous les cas.

Vous faites de la télé en Flandre ?

De temps en temps, je suis invitée dans des programmes, mais je n’ai pas d’émission à moi.

Vous connaissez Patrick Ridremont ?

On s’est déjà rencontrés. Il a l’air sympa, cool et souriant. Et mes copines, en Wallonie, me disent du bien de lui, donc je suis d’autant plus ravie…

Ici, on connaît ses petits «dérapages» à la télé, ça ne vous effraie pas ?

Justement, c’est ce qui le rend sympathique. Nous ne sommes plus dans les années 60, où la télé était stricte. Aujourd’hui, les gens veulent voir des personnes authentiques. Si Patrick dérape un petit peu, ça ira… (rires) On verra sur le moment…

Vous gardez un bon souvenir de vos reportages pour «I comme» ?  

Vraiment, c’était une belle opportunité. Je garde un bon souvenir de mes passages sur RTL. J’en parle encore beaucoup. Avec Jacques van den Biggelaar, on a gardé de bons contacts après cette collaboration. Une chouette équipe ! Et d’RTL, je vois encore de temps en temps Émilie Dupuis qui a participé à la même élection que moi.

Et dans quelques semaines, je vais retrouver Sophie Pendeville à Paris, aussi… La famille RTL sera toujours quelque chose de spécial pour moi. D’autant que pour l’élection 2006, c’était RTL-TVI qui produisait (VTM et RTL produisaient la cérémonie à tour de rôle, NDLR). C’est une chaîne qui me tient vraiment toujours à cœur ! Et ce qui me frappe, c’est qu’à Bruxelles et en Wallonie, les gens m’en parlent toujours.

Vous auriez voulu être speakerine sur RTL comme Émilie et Sophie ?

En tant que néerlandophone, je crois que ça n’aurait pas été très facile. Honnêtement, travaillant dans le B2B, je me sens bien dans ce que je fais. La télé ne m’a pas attirée plus que ça.

J’ai trouvé un bon équilibre entre être sur scène devant les caméras de temps en temps et faire de la présentation devant un public averti. Mais si un jour l’occasion se présentait, pourquoi pas ?

Les Miss ne font plus de télévision. La nouvelle génération n’est plus intéressée ?

Tout d’abord, il n’y a plus que RTL qui emploie toujours des speakerines. En Flandre aussi, les chaînes de télé les ont supprimées. On va plutôt retrouver quelques filles dans la comédie, comme chanteuse ou alors qui vont faire des émissions comme «Belgium’s got talent».

Ensuite, les dernières miss sont très populaires sur les réseaux sociaux, et c’est peut-être plutôt ça que les filles cherchent aujourd’hui. Pour moi, tout le secteur a changé, à ce niveau-là.

Que pensez-vous du parcours de Tatiana Silva ?

C’est incroyable ! Elle a été Miss Belgique, juste avant moi, et on s’entendait très bien. C’était la «Wallonne» (Tatiana est Bruxelloise, NDLR) qui parle le néerlandais, et moi, la «Flamande» qui parle le français. On a beaucoup travaillé et partagé pas mal de choses. Je suis assez fière de ce qu’elle a réalisé depuis 2005. Pour elle, Miss Belgique a été un grand tremplin.

Votre arrivée dans la cérémonie sur AB3, c’est aussi pour donner un petit coup de jeune ?

Je ne suis plus si jeune que ça… (rires) En fait je suis la première miss de Darline Devos, et elle voulait depuis longtemps que je présente. Ça lui tenait à cœur que l’une de «ses» miss soit plus présente dans l’émission.

J’ai déjà été dans le jury, j’ai fait de la présentation dans les coulisses, et cette année, j’ai aussi animé la conférence de presse de présentation de 30 candidates. C’est un programme que je connais bien. Il y a aussi le fait que ce sont les chaînes qui choisissent les présentateurs, et ici, ça tombait bien, j’avais déjà collaboré avec Ment TV, le diffuseur flamand.

On va enfin rendre l’émission plus «peps» ?

C’est l’objectif. Il y a toujours le problème des deux langues, et parfois les chanteurs ne sont pas toujours connus de l’autre côté de la frontière linguistique. Ce n’est pas facile de tout changer non plus…

La Belgique est un pays à part, et on peut être fiers d’avoir trois langues. J’ai quelques idées que j’ai envie de soumettre, comme refaire ce qu’on faisait à une époque, c’est-à-dire, envoyer les jeunes filles dans l’autre communauté, plusieurs semaines avant l’élection.

Vous avez déjà une idée de la gagnante 2019 ?

Aucune ! J’en ai trouvé quelques unes jolies et très sympas avec les autres lors de la présentation à la presse, mais de là à dire que Miss Belgique est dans celles-là… En 2006, je n’étais pas dans les favorites, et la presse était passée à côté de moi dans les pronostics.

Beaucoup de choses se jouent réellement durant la cérémonie sur la façon de se présenter et d’être devant les caméras.

Aura-t-on enfin une miss francophone ?

Miss Belgique qu’elle soit flamande ou wallonne, ce n’est pas le principal. Elle est là pour représenter le pays. Six ans, ça fait beaucoup, je comprends… (la dernière était Noémie Happart, en 2013, NDLR), et ce serait bien qu’une fille de Wallonie remporte la couronne aussi. D’un autre côté, il ne faut pas non plus être élue Miss pour faire un beau parcours, regardez Sophie Pendeville ou Émilie Dupuis… Le tremplin vaut aussi pour les dauphines. On peut aussi prendre l’exemple de Zoé Brunet, 1re dauphine, l’an dernier.

Entretien : Pierre Bertinchamps

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