Vincent Langendries : «Dans notre famille, Viva for Life, c’est toute l’année !»
Le journaliste sportif participe au «Grand show des Associés» au profit de Viva for Life, ce mardi à 20h35 sur La Une.
C’est en binôme avec son épouse, Ophélie Fontana que Vincent Langendries va tenter de remporter un maximum d’argent pour l’opération Viva for Life. «C’est facile de jouer avec son épouse», raconte le journaliste sportif. «Évidemment, on se connaît bien et la complicité est là. Mais la pression est là quand on joue avec Ophélie Fontana. C’est une compétitrice, davantage que moi ! Et puis, c’est pour Viva for Life, on n’avait pas envie de décevoir».
C’est votre premier jeu télévisé ?
Non, j’en ai déjà fait un, il y a très longtemps, c’était «60 secondes» présenté par Patrick Ridremont. Un jeu de culture générale et de rapidité. Je ne suis pas un adepte des jeux… Ici, avec Ophélie, c’est presque une grande première.
«Les Associés» est un jeu facile ?
Je dirais que ce n’est pas simple… Il y a une partie du jeu où j’ai connu quelques difficultés. On a eu une épreuve pratique en bonus, pour certains binômes. Vous en saurez plus ce soir…
Vous préférez les questionnaires sur le sport ?
Le sport, c’est mon quotidien, mais je ne suis pas raccroché qu’à ça. Bizarrement, je n’ai pas eu une seule question sur le sport. Après, je n’ai pas intérêt non plus à me louper sur ce genre de questions. Si je calais, j’aurais l’air malin.
Vous avez pris goût au jeu ?
Je l’ai fait avec plaisir, et aussi pour l’opération. Pas uniquement parce qu’Ophélie s’y trouve. Je partage l’engagement de Viva for Life. Je l’aurais fait même si Ophélie Fontana n’entrait pas dans le Cube.
Comment vivez-vous l’opération quand Ophélie est dans le Cube ?
Ce n’est pas commun. En ce qui me concerne, je suis très engagé et très fier qu’Ophélie puisse apporter plus que sa pierre à l’édifice. Elle est impliquée dans Viva for Life, mais pas que du 17 au 23 décembre. C’est toute l’année, et elle le prend très à cœur. Sans doute parce qu’on a des enfants. Cette période demande de l’organisation parce que je continue à travailler. Il faut jongler entre l’école, les devoirs, le travail,… J’essaie aussi de soutenir Ophélie en passant le plus souvent possible pour la voir même si je n’avais pas le droit de rentrer dans le Cube. Je sais que ça lui faisait du bien.
Être enfermé dans le Cube, ça vous dirait ?
Je crois que c’est une expérience qui me tenterait. D’une part, l’opération m’interpelle, d’autre part, la radio n’est pas mon média de prédilection. J’en ai rarement fait, mais ça a l’air excitant. Se dépasser de manière différente, ça me donne envie. Et il y a énormément d’émotion qui circule dans le Cube. Je suis assez admiratif de ce que font Sara, Adrien et Ophélie.
C’est la sixième opération pour Ophélie, ça relativise l’ambiance des fêtes de fin d’année ?
Complètement ! Ce n’est pas pour ça que l’on met nos enfants de côté non plus. On fait davantage attention… L’opération nous a permis, vis-à-vis de nos enfants, de leur expliquer que tout ne tombe pas du ciel, même si nous avons la chance de vivre de manière correcte. Ils ont un regard différent sur les fêtes. C’est important de voir cet aspect-là des choses, et pas seulement du 17 au 23 décembre. C’est au quotidien qu’il faut être en éveil. Et avec l’engagement d’Ophélie, c’est encore plus fort.
L’année 2020 se termine sur un bilan désastreux au niveau sportif. Comment voyez-vous 2021 ?
Sur le plan du calendrier sportif, et en ce qui va me concerner, ça devrait être «magnifique» en 2021. Les J.O., l’Euro de foot, les Championnats d’athlétisme,… si tout ça reprend. Le métier de journaliste sportif est fait d’émotions, de passion et de choses positives, et en ce moment, on mange notre pain noir. Mais il faut relativiser, le plus important, ce n’est pas le foot ni les compétitions importantes des J.O., c’est la vie et la santé des gens. On vit des choses bien plus graves que d’être privé d’un tournoi. Ce dont j’ai envie pour 2021, c’est d’être au poste de commentateur et de refaire partager des émotions aux gens. J’ai pris conscience qu’un match de foot sans public, c’est d’une tristesse… Et on se rend compte à quel point, dans le domaine sportif, les gens qui font vivre le sport, ce sont ceux qui viennent dans les gradins. J’espère qu’on va retrouver ce public courant 2021.
Entretien : Pierre Bertinchamps
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