Un numéro inédit du «Monde de Jamy» sera diffusé ce mercredi sur France 3.
Il y a tout juste un an, en avril 2016, Jamy Gourmaud réalisait un carton d’audiences avec un numéro du «Monde de Jamy» dédié au comportement animal, intitulé «Dans la tête de nos animaux préférés». Douze mois plus tard, il remet le couvert !
Programmé ce mercredi 12 avril à 20h55 sur France 3, un second volet, baptisé «Ces animaux si proches de nous !», part à la rencontre des meilleurs spécialistes. Objectif : surprendre, émouvoir et faire découvrir que «les meilleurs amis de l’homme» ne sont peut-être pas ceux que l’on pense.
Pourquoi choisir de réaliser une deuxième émission sur les animaux ?
Tout simplement parce qu’une seule ne suffisait pas. La première, intitulée Dans la tête de nos animaux préférés, faisait un tour d’horizon de nos animaux de compagnie. Mais, avec Myriam Bounafaa, nous nous sommes rendu compte que nous avions encore beaucoup à apprendre avant de les comprendre. Et souvent, afin de percer leurs mystères, nous les comparons à l’humain. Il est vrai qu’ils ont parfois des attitudes qui peuvent ressembler aux nôtres, mais attention à ne pas vouloir faire trop d’anthropomorphisme.
Il faut essayer d’abandonner nos propres codes. En se plaçant au niveau de l’animal, on peut mieux saisir le sens de leurs réactions. Les chats, par exemple, ne peuvent pas être traités comme des peluches, ce sont des félins, des animaux encore assez sauvages. Il faut être à leur écoute et ne pas décider pour eux. Les scientifiques et les spécialistes que nous avons rencontrés et qui témoignent expliquent cela très bien, notamment Muriel Bec, qui est dresseuse pour le cinéma, et Claude Béata, vétérinaire et psychologue pour animaux.
Propos recueillis par Diane Ermel
Bonus vidéo : Jamy interroge une spécialiste qui explique comment convaincre un chat de rentrer dans une cage de transport
Quels animaux vous ont le plus surpris ?
Ceux chez qui je ne m’attendais pas à découvrir une part d’intelligence. Le cochon, par exemple, a résolu le test de la barrière, qui l’empêchait d’accéder directement à de la nourriture, beaucoup plus rapidement que des chiens de races différentes. Le cacatoès, lui, a réussi à débloquer plusieurs cadenas alors qu’on en avait modifié la logique d’ouverture. Et, surtout, j’étais particulièrement bouleversé de découvrir que les chiens comprennent et ressentent l’injustice. C’est une de mes séquences préférées.
Que faut-il faire alors pour mieux comprendre les animaux ?
Il faut essayer d’abandonner nos propres codes. En se plaçant au niveau de l’animal, on peut mieux saisir le sens de leurs réactions. Les chats, par exemple, ne peuvent pas être traités comme des peluches, ce sont des félins, des animaux encore assez sauvages. Il faut être à leur écoute et ne pas décider pour eux. Les scientifiques et les spécialistes que nous avons rencontrés et qui témoignent expliquent cela très bien, notamment Muriel Bec, qui est dresseuse pour le cinéma, et Claude Béata, vétérinaire et psychologue pour animaux.
Propos recueillis par Diane Ermel
Bonus vidéo : Jamy interroge une spécialiste qui explique comment convaincre un chat de rentrer dans une cage de transport
Pourquoi ?
Parce qu’avant tout ils restent des animaux, régis par les instincts inhérents à leur race. Trop vouloir interpréter leurs réactions, leurs émotions et leurs sentiments à partir des nôtres peut aboutir à des erreurs et même des contre-sens.
Par exemple ?
Dans l’émission, on voit une séquence Internet où un macaque, électrocuté sur une voie de chemin de fer, est secoué par un autre qui lui appuie sur la poitrine. Nous pourrions penser : « Il lui fait un massage cardiaque. » Mais non, simplement, comme l’explique l’éthologue spécialiste des grands singes Valérie Dufour, il le secoue probablement parce qu’il ne comprend pas pourquoi l’autre ne bouge plus, et il va le rudoyer jusqu’à ce que le moribond, par chance, se réveille. Il n’y a pas d’altruisme, ici.
Quels animaux vous ont le plus surpris ?
Ceux chez qui je ne m’attendais pas à découvrir une part d’intelligence. Le cochon, par exemple, a résolu le test de la barrière, qui l’empêchait d’accéder directement à de la nourriture, beaucoup plus rapidement que des chiens de races différentes. Le cacatoès, lui, a réussi à débloquer plusieurs cadenas alors qu’on en avait modifié la logique d’ouverture. Et, surtout, j’étais particulièrement bouleversé de découvrir que les chiens comprennent et ressentent l’injustice. C’est une de mes séquences préférées.
Que faut-il faire alors pour mieux comprendre les animaux ?
Il faut essayer d’abandonner nos propres codes. En se plaçant au niveau de l’animal, on peut mieux saisir le sens de leurs réactions. Les chats, par exemple, ne peuvent pas être traités comme des peluches, ce sont des félins, des animaux encore assez sauvages. Il faut être à leur écoute et ne pas décider pour eux. Les scientifiques et les spécialistes que nous avons rencontrés et qui témoignent expliquent cela très bien, notamment Muriel Bec, qui est dresseuse pour le cinéma, et Claude Béata, vétérinaire et psychologue pour animaux.
Propos recueillis par Diane Ermel
Bonus vidéo : Jamy interroge une spécialiste qui explique comment convaincre un chat de rentrer dans une cage de transport
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