Invitée ce 22 janvier sur le plateau du talk-show de Christophe Deborsu, la «plus belle fille du Royaume» (sic) a eu du mal à nous convaincre…
Le «cacagate» : la polémique secoue le pays depuis une semaine maintenant, après la découverte sur le compte Instagram de Miss Belgique 2017 d’un émoticone représentant un excrément à côté de la photo d’un homme noir…
Ce week-end, Romanie Schotte était l’invitée de «C’est pas tous les jours dimanche», sur RTL-TVI. Et elle a ressorti la même excuse que les jours précédents pour se justifier, en assimilant ce dessin d’étron à un symbole «positif» et «mignon»…
«Ce n’est pas négatif pour moi. Je n’ai pas voulu faire de mal à quelqu’un. Je crois que cela a été mal interprété», a-t-elle déclaré, prétextant qu’il s’agissait d’une incompréhension culturelle entre la Flandre et la Wallonie, et qu’il fallait y voir plutôt une gentille glace au chocolat…
Soutenue en plateau par Guy D’Hoogue, le compagnon de la présidente du Comité Miss Belgique Darline Devos, qui a lui aussi plaidé pour le malentendu de la part des Wallons, la jeune femme a également trouvé une oreille attentive auprès de la chroniqueuse Emmanuelle Praet, qui dit «en avoir marre que l’on voie le mal partout.»
Jan Segers, éditorialiste au quotidien flamand Het Laatste Nieuws, ne voit pas de racisme dans les commentaires de la miss. «L’excrément dont on parle, c’est très populaire en Flandre et ça existe sous toutes les formes, notamment celle de doudou. J’en ai donné un à mon filleul pour le Nouvel An», a commenté le journaliste.
Par contre, Alain Raviart s’est lui offusqué : «Est-ce que vous pensez ce que vous dites ?», a-t-il lâché, avant de démonter l’argument selon lequel les médias wallons tentaient de la saboter.
Quant à Michel Henrion, il ne semble pas convaincu non plus par les propos de Romanie Schotte : «Moi, il y a des choses que je ne comprends pas. S’il y a une miss qui fait des photos un peu dénudées, elle est virée. Vous avez viré miss Luxembourg parce qu’elle avait tenu des propos un peu adolescents sur sa page Facebook. Et ici, on cautionne tout de même un racisme un peu ordinaire. (…) Tout ceci est le résultat d’années de paroles libérées en Flandre».
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