Après plusieurs semaines d’absence, la journaliste, joker du JT de «13 heures» de la RTBF, retrouve son poste. Son mari Olivier Maroy ne devrait pas lui causer trop de souci…
Problèmes personnels
C’est via les réseaux sociaux que Véronique Barbier a annoncé la nouvelle. Lundi prochain, l’ex-présentatrice d’«Au quotidien» qui était retournée à la rédaction, au service société, avec les remplacements du titulaire du fauteuil du «13 heures» lorsque le programme a cédé sa case à «On n’est pas des pigeons !», fera son grand retour à l’antenne, au JT de la mi-journée.
Contrairement aux bruits de couloir, son mari, Olivier Maroy, parti au MR et fraîchement élu au Parlement wallon, n’était la cause de cette disparition soudaine des écrans, mais un problème de santé. La journaliste a été victime du lupus, une maladie auto-immune qui se caractérise notamment par des douleurs articulaires et des rougeurs cutanées.
Olivier Maroy ne sera pas invité quand elle sera là
Le retour de Véronique Barbier aux affaires ne devrait pas poser de problème d’indépendance ou de déontologie : l’ex-journaliste, Olivier Maroy, au vu des négociations à la Région wallonne, n’endosserait pas de fonction ministérielle. On évitera juste de recevoir le député lorsque que son épouse présentera le JT.
Une situation qui n’est pas une première dans notre paysage audiovisuel. En 2007, le visage de l’info de RTL-TVI, Florence Reuter faisait le même saut vers le parti libéral, avec le même résultat électoral, laissant son compagnon, Georges Dewulf, journaliste à la rédaction de la chaîne privée…
Pierre Bertinchamps
