«Venise n’est pas en Italie» : «Venise, c’est l’endroit où tu es heureux !»
C’est l’histoire d’un choc social, d’une initiation à la vie… enrobée par le road movie en caravane d’une famille de doux dingues dont les parents sont incarnés par Benoît Poelvoorde et Valérie Bonneton.
La famille Chamodot – Bernard, Annie et leurs deux fils – est fantasque et inclassable. Émile, le cadet, est amoureux de Pauline, une copine de lycée. Quand la jeune fille l’invite à Venise pour les vacances, l’adolescent est fou de joie. Seul problème, et de taille, ses parents décident de l’accompagner en caravane et avec toute la famille.
Ainsi commence «Venise n’est pas en Italie», film inédit du jeudi à 20h30 sur RTL-TVI, adapté du roman d’Ivan Calbérac par… lui-même. Rencontre avec l’écrivain-réalisateur.
Ivan Calbérac, à l’origine du film, il y a d’abord un livre, votre premier roman…
Oui, j’ai en effet d’abord écrit «Venise n’est pas en Italie» (Flammarion, 2015), choisissant la forme du journal intime pour conter le récit initiatique d’un ado vivant entre un père doux dingue et une mère sérieusement névrosée…
Qu’espériez-vous obtenir en mettant face à face Benoît Poelvoorde et Valérie Bonneton pour les incarner ?
Des étincelles, de la vie, de la fantaisie, de l’émotion, du rire, de la vérité, et bien plus encore ! Valérie et Benoît portent en eux un grain de folie, avec une poésie, mais aussi des fêlures… La combinaison idéale pour incarner ce couple inclassable et, je l’espère, touchant. D’autant qu’ils ont eu une complicité immédiate sur le plateau. Valérie et Benoît ne cherchent pas à apparaître à leur avantage, ils se fondent dans leurs personnages. Et ce sont de vraies Formule 1 : on lance le moteur, et ça part à cent à l’heure !
Comment les avez-vous dirigés ?
Je n’ai eu à intervenir que sur des questions de dosage, de rythme, d’intonations. Ce sont tous les deux d’immenses comédiens. Sinon, entre deux prises, Benoît se concentre en multipliant les blagues sur le plateau. Il est si drôle. Sur beaucoup de rushes, la caméra tremble tant le cadreur se marre. Benoît est une boule d’énergie. J’ai dû m’adapter à son rythme.
Pourquoi ce titre « Venise n’est pas en Italie» ?
Parce que c’est une magnifique chanson de Serge Reggiani sur un couple qui n’a pas les moyens de partir en voyage : «Venise n’est pas là où tu crois… Venise aujourd’hui c’est chez toi, c’est où tu vas, c’est où tu veux… C’est l’endroit où tu es heureux…». J’aime cette façon de signifier que le bonheur est en nous, et non à l’extérieur, comme on passe pourtant sa vie à le chercher.
Cet article est paru dans le Télépro du 22/4/2021
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