Vanessa Burggraf quitte «On n’est pas couché» (France 2)

Vanessa Burggraf quitte «On n'est pas couché» (France 2)
Julien Vandevenne
Julien Vandevenne Rédacteur en chef adjoint

Très critiquée par les fans de l’émission, la «snipeuse» du samedi soir n’aura tenu qu’une saison aux côtés de Yann Moix.

Surprise en ce début d’été : alors que Laurent Ruquier avait lui-même déclaré qu’elle reviendrait à la rentrée dans «On n’est pas couché» sur France 2, Vanessa Burggraf annonce ce jeudi 6 juillet qu’elle ne sera finalement pas au rendez-vous.

La raison ? En septembre, elle retourne sur la chaîne d’info en continu France 24, sur laquelle elle a déjà officié de 2006 au printemps 2016. Elle y assumera le rôle de directrice de la rédaction francophone. «C’est ma décision, je ne suis pas poussée dehors», explique au Parisien Vanessa Burggraf. «Mais, il y a trois semaines, la direction de France 24 m’a proposé de prendre la direction éditoriale de la chaîne française. Laurent Ruquier m’a dit de prendre 8 jours pour y réfléchir et m’a laissé jusqu’au bout la liberté de rester ou de partir. Mais c’est une belle proposition que je ne pouvais pas refuser car l’actualité internationale est particulièrement intense en ce moment».

Blessée par les critiques

La jeune femme ne gardera pas que des bons souvenirs de son passage dans «ONPC». Elle avoue avoir vécu des «moments difficiles, douloureux même. La perspective de rentrer dans l’ombre ne me déplait pas, je dois bien l‘avouer. J’ai passé des dimanches un peu difficiles».

Une référence notamment aux nombreuses polémiques qui ont jalonné son année sur plateau, notamment lorsqu’elle a eu un fou rire malvenu en parlant des licenciements devant Philippe Poutou…

Redécouvrez cet extrait :

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«On ne m’a pas fait de cadeau, ce sont les règles du jeu. Je les accepte. Quitter Ruquier est mon seul et unique regret», lance-t-elle.

Reste à voir qui la remplacera dans deux mois. Laurent Ruquier a déjà donné le profil de la candidate idéale : «J’aimerais bien prendre de la hauteur», affirme-t-il. «Donc plutôt une philosophe qu’une journaliste. Une Michel Onfray ou Raphaël Enthoven au féminin. Je ne sais pas si ça existe !»

Julien Vandevenne

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