Valérie Bègue «Ma fille adore Brel !»

Nagui et Valérie Bègue © France 2
Nicole Real Journaliste

Ce samedi à 21h05 sur France 2, l’ex-Miss France anime un grand divertissement musical avec Nagui : «Pop Show» !

Dans ce nouveau numéro de «Pop Show», une équipe de garçons et une équipe de filles s’affrontent et testent leurs connaissances musicales à travers karaokés, chorégraphies et autres blind tests. Pour l’ex-Miss France de 34 ans, présenter un prime était un nouveau défi.

Ce n’est pas la première fois que vous animez un divertissement avec Nagui…

Non, il y a deux ans, j’avais adoré animer «Seul contre tous» avec Nagui et Bruno Guillon. Me retrouver en compagnie de Nagui dans une émission à laquelle j’avais moi-même participé il y a quelques années, était inespéré et surtout génial. Grâce à lui, j’ai découvert le format des émissions de jeux et j’aime bien cette dynamique.

Qu’est-ce qui a été le plus difficile ?

Pour moi qui suis encore novice dans le métier, toute la partie technique n’est pas évidente. Alors que Nagui excelle à respecter toutes ces contraintes, il m’a fallu un peu de temps pour m’adapter et trouver une base solide afin de me libérer et pouvoir m’amuser. Tout s’est finalement bien passé. Nagui est un homme très généreux et sans ego. Être à ses côtés était une force. Il aime par-dessus tout partager, encourager et aider les gens autour de lui. C’était une vraie chance de coanimer avec lui.

Quelle importance accordez-vous à la musique dans votre vie ?

Elle est primordiale, j’en écoute du matin au soir. Ma fille aussi est accro et elle me réclame souvent certains morceaux. Nous sommes une famille de mélomanes et, où que nous soyons, elle nous suit partout.

Quel genre de musique préférez-vous ?

Mes goûts sont très éclectiques. Ma fille de 7 ans s’appelle Jazz, donc j’écoute beaucoup de jazz. Mais je traverse une période où, comme je souhaite lui faire découvrir la variété française, j’écoute Alain Bashung, Jean Ferrat, Nougaro ou Jacques Brel, un chanteur que j’aime passionnément. À ma grande surprise, ma fille adore aussi et je suis ravie de lui transmettre ce patrimoine musical francophone absolument indémodable.

Pratiquez-vous le karaoké ?

Pas du tout. J’aime chanter, mais je ne retiens jamais les paroles des chansons. D’ailleurs, j’ai participé une ou deux fois à l’émission «N’oubliez pas les paroles !» et, à cause de mes trous de mémoire, j’avoue avoir été une candidate médiocre. Mais comme avec ma fille nous sommes en session de rattrapage, peut-être que dans un an, je pourrai retenter ma chance.

Parmi les candidats de samedi soir, quel est celui qui vous a le plus épatée ?

Sans en dire plus, je savais dès le départ que Bruno Guillon serait un candidat redoutable car il possède une culture musicale hallucinante. Organiser un face-à-face entre Nagui et lui serait d’ailleurs formidable car, au niveau musical, tous les deux sont des puits sans fond. Comme le jeu consiste à mettre une équipe de filles face à une équipe de garçons, avec Bruno chez les garçons, j’ai un peu tremblé pour les filles.

Quelle chanson réunionnaise aimez-vous écouter ?

À La Réunion, il y a le séga et le maloya, deux genres musicaux très rythmés importés sur l’île par les esclaves. J’ai grandi en écoutant le maloya, une musique qui me rapproche de mon île, de mes racines et de mon patrimoine culturel.

Vous avez participé à de nombreux divertissements en tant que candidate. Préférez-vous être animatrice ?

En tant que candidate, on prend moins de risque parce qu’on est d’abord là pour le jeu et pour le fun. En tant qu’animatrice, l’enjeu est bien réel car on sort de sa zone de confort. C’est un vrai métier dans lequel on doit conserver sa bonne humeur tout en restant rigoureuse au niveau du jeu. L’ensemble doit être homogène, drôle et agréable à regarder sur le petit écran. Mais même si c’est moins confortable, je préfère animer que jouer.

Pensez-vous que votre titre de Miss a changé votre destin ?

J’en suis certaine ! Sans cette élection, je mènerais une vie paisible, et j’en suis sûre, très heureuse, sur mon île de La Réunion ou ailleurs dans le monde. Mais je n’aurais jamais eu la chance de vivre une vie très privilégiée et assez folle, avec toutes ces expériences et ces émotions que m’offrent le théâtre ou la télé.

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